23 janvier 2019

Partager sur les réseaux sociaux

©site web - Ville de Québec

L’intérieur du Complexe sportif Marc-Simoneau à Québec, lequel a été visité par des représentants de la Ville de Rimouski.

Des consultations avec les clubs sportifs en 2018 ont permis de déterminer les besoins de ce que pourrait être ce futur stade couvert. Premier constat : il sera de type « 11 joueurs », la plus grande des options (les autres étant des 7 et 9 joueurs), pour une superficie de 105 mètres de long par 66 de large et 12,5 mètres de hauteur.

Le stade pourra se diviser en trois terrains pour le soccer à sept joueurs. Le projet propose 12 vestiaires, une salle polyvalente, une piste pour la course à pied, des estrades pouvant accueillir 250 personnes et une palestre de 30 mètres par 40 pour les besoins du Club Rikigym. Celle-ci s’ajoute aux dimensions du stade à 11 joueurs.

La prochaine étape va permettre de préciser certains éléments. « On veut savoir comment ça coûterait pour une piste d’athlétisme surélevée de trois mètres de largeur qui ferait le contour du bâtiment, mais attachée à la structure, pour ne pas agrandir le bâtiment au sol. On veut se limiter à la dimension d’un soccer à 11 joueurs, car on parle d’un gros projet. C’est comme si on allait mettre carrément le stade sur le terrain de football, moins les zones de but », explique Rémi Fiola, directeur du service génie et environnement à la ville de Rimouski. 

Les mandats sont dans la cour du consortium Goulet, Lebel, Proulx, Savard. « Toutes ces spécifications ont été données au consortium en architecture qui travaille avec les besoins identifiés à préparer les esquisses et les estimations. L’objectif est qu’au début de l’été, nous aurons les informations financières et le contenu du projet afin de passer à l’étape suivante qui sera la recherche de financement. »

Pour ce qui est de la localisation, il est acquis que l’éventuel stade sera sur le Complexe sportif Guillaume-Leblanc. « On va devoir déplacer des plateaux sportifs, c’est certain. Ça fait partie du mandat de l’étude de voir quels seront les impacts. En même temps, le nouveau bâtiment recrée l’équivalent de trois terrains de soccer à sept. On peut donc se permettre de perdre certains plateaux sportifs », poursuit M. Fiola.

En plus du soccer, ce type d’infrastructure permet la pratique à l’année du football, du baseball, de l’ultimate, de la course à pied et bien d’autres. Un projet du même genre lancé à Saguenay en 2018 est évalué à 20 M$. Le gouvernement du Québec, alors libéral, s’y est engagé l’été dernier pour 7,5 M$.