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03 février 2019

Journée faste pour la prévention du suicide

Monde au chalet

©Pierre Michaud - Le Laurentien

La Station du Mont-Comi a été très achalandée à l'occasion du Défi.

PARC DU MONT-COMI. Les sports d’hiver étaient à l’honneur pour contribuer à la prévention du suicide avec des conditions de saison magnifiques, aujourd’hui, au Parc du Mont-Comi.

La station de Saint-Donat, dans La Mitis, accueillait le 9e Défi plein air des neiges de la Fondation du Centre de prévention du suicide et de crise du Bas-Saint-Laurent, qui a permis de recueillir quelque 23 000 $, grâce à la participation de 138 personnes ayant pratiqué la raquette ou le ski-raquette. Le temps était très beau, malgré un peu de froid, et les conditions de neige, excellentes.

« La participation n’est pas aussi élevée que l’an dernier, mais la différence est d’à peine quelques personnes et c’est tout de même très satisfaisant. Au Centre de crise, les appels téléphoniques sont reçus et traités par des spécialistes. Le Centre, c’est aussi un bâtiment qui abrite neuf chambres pour accueillir et soutenir des personnes en crise, sept jours sur sept et 24 heures sur 24. Il y a un besoin énorme, car ces chambres sont presque toujours occupées à 100 %. Il y a aussi un groupe d’entraide pour les personnes endeuillées par un suicide et du soutien par le biais du programme les Sentinelles, des gens qui sont M. et Mme tout-le-monde mais qui ont reçu une formation spéciale avec des intervenants pour reconnaître les signes des personnes qui ont des idées suicidaires », précise la coordonnatrice du Défi, Mélissa Bérubé.

Mélissa Bérubé

©Pierre Michaud - Le Laurentien

Mélissa Bérubé

Parc du Mont Comi

©Pierre Michaud - Le Laurentien

Le temps était au beau fixe pour l'activité.

Généreux

« Nous recevons environ 7 000 appels de gens en détresse par année. Il y a autour de 21 suicides, en moyenne, par année au Bas-Saint-Laurent. Les revenus du Défi sont stables ou en croissance à chaque année. La réponse des participants est bonne et c’est ça l’élément primordial. Il y a toujours de gros compétiteurs (pour les œuvres humanitaires) autour de nous. Certains participants se sont montrés très généreux. Nous avons recueilli de gros montants par des individus qui les ont récoltés par eux-mêmes. Les gens sont extrêmement généreux », renchérit Louis-Marie Bédard, directeur général du Centre.

Commentaires

3 février 2019

steeve

Good job !

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