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04 février 2019

Un centre équestre controversé dans Sacré-Cœur

Jocelyne Minville

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Jasmine Minville lors de la séance publique du Conseil municipal lundi soir.

Des citoyennes se sont opposées au projet de construction d’un centre équestre dans Sacré-Cœur lors de la séance publique du Conseil municipal de Rimouski, qui s’est trouvé lui-même divisé lors d’un vote sur le projet ce lundi soir.

Jasmine Minville et Martine Roy, toutes deux résidentes de la rue de Lausanne dans le district, ont exprimé de grandes inquiétudes face à l’implantation de ce projet dans leur voisinage. Leurs principales préoccupations concernent un éventuel manque d’eau, une contamination de l’eau et le dérangement dû à la circulation. « Il n’y a eu aucune hydrogéologique menée, on ne sait pas vers où l’eau circule. Que va-t-on faire quand on va manquer d’eau ou qu’elle sera contaminée ? La rue qui va mener vers ce centre récréotouristique est à 50 pieds de ma maison, ça voyage. J’ai investi tout l’argent que j’avais gagné dans ma vie, quelle va être la valeur de ma maison pour donner en héritage à mes enfants ? »

Martine Roy

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

La citoyenne Martine Roy

Des inquiétudes similaires avaient déjà été soulevées lors d’une séance publique le 5 juin dernier. « Le processus a été analysé par un groupe d’experts qui a conclu que le projet était recommandable. Certains citoyens ont fait part de préoccupations entre autres en lien avec l’eau potable, de difficultés d’approvisionnement en eau dans les puits de surface. M. D’Astous est retourné à la table à dessin et a soumis un projet modifié tenant compte de certaines de ces préoccupations. Selon nos recommandations, la construction d’un puits en profondeur n’aura aucun impact sur les nappes », explique le maire de Rimouski, Marc Parent.

M. Parent affirme qu’il s’agit d’un projet personnel de M. D’Astous : « Ce n’est pas un projet commercial, c’est un projet privé d’un propriétaire. Il a décidé d’acquérir une propriété sur des terres agricoles pour y aménager une écurie. »

Le conseil divisé

Les conseillers municipaux se sont également montrés divisés sur la question. Cinq ont voté contre, Sébastien Bolduc, Jennifer Murray, Cécilia Michaud, Gregory Thorez, Virginie Proulx, et cinq ont voté pour, Rodrigue Joncas, Jacques Lévesque, Karol Francis, Simon Saint-Pierre et Dave Dumas. Jocelyn Pelletier était absent. Le maire a tranché en se prononçant en faveur du processus en cours.

M. Parent a expliqué que le conseil n’avait toutefois pas encore décidé d’accepter ou de refuser le projet : « Ce soir, le Conseil a décidé majoritairement de poursuivre un processus légal dicté par la réglementation sur l’aménagement du territoire, qui donne l’opportunité à un demandeur et à un défendeur de se prononcer selon des critères bien établis. Il y a toujours une possibilité qu’il soit arrêté par une décision de M. D’Astous ou par un certain nombre de signataires. »

La population du secteur a jusqu’au 21 février pour déposer une signer en vue d’une demande de registre sur des éléments susceptibles à approbation référendaire auprès du service du greffe de la ville. Si le nombre de signatures requis est atteint, un registre sera ouvert, et si suffisamment de signatures sont alors enregistrées, le conseil municipal pourra décider de la tenue d’un référendum sur le projet.

Commentaires

5 février 2019

steeve

Encore les mèmes qui empêchent tout. Ils préfèrent un garage, un tim ou un terrain de golf. C'est quoi le problème ? C'est bien des chevaux

5 mars 2019

Denise Fortier

Un beau centre équestre près de ma maison, j'en serais bien heureuse. Après tout c'est pas une porcherie!

10 mars 2019

Marise Collin

Une zone résidentielle est une zone résidentielle et devrait le rester. La circulation accrue, les odeurs de fumier, l'impact sur l'approvisionnement en eau et sa qualité ne sont que quelques nuisances possibles et j'en passe. C'est facile de minimiser l'impact d'un tel projet lorsque ce n'est pas nous qui sommes touchés de près. La dévaluation potentielle de sa propriété qui n'aura plus le même bassin d'acheteurs. Sur le plan éthique aussi, et plus largement, chaque contribuable a des droits égaux. L'influence ou le poids ne devrait pas compter. Les règles sont pour tous. Il y aura d'autres projets qui affecteront d'autres personnes et ces personnes méritent d’être respectées. Je pense que le projet de M DAstous peut se réaliser ailleurs sans nuire a personne.

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