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06 février 2019

L'archevêque donne le coup d’envoi à un projet de transformation de la cathédrale de Rimouski

Mgr Denis Grondin

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Mgr Denis Grondin lors de la conférence de presse mercredi matin.

L’archevêque de Rimouski, Mgr Denis Grondin, a annoncé son intention d’embaucher cette année un chargé de projet qui coordonnera le développement d’un projet de transformation de la cathédrale de Rimouski.

Mgr Grondin précise que ce chargé de projet devra monter un plan fonctionnel et technique, qui passera par une évaluation des besoins. Pour le soutenir, un comité aviseur sera formé d’intervenants des milieux du patrimoine, de l’architecture, du tourisme, socioculturel et religieux. « L’Église demandera à la Ville de Rimouski sa contribution pour cette étape qui permettra d’avancer vers un montage financier réaliste et des plans et devis acceptables pour 2020. »

Contribution financière

L’archevêché a également exprimé son intention de contribuer financièrement à ce projet de transformation de l’église, qui comprendra un lieu de culte de plus petite dimension. « Il ne s’agit pas juste de réparer et ensuite, on est plus là. On est en train d’évaluer ce que nous avons comme acquis qui pourraient être délestés pour contribuer. Il y a des terrains en bas, le presbytère, et encore quelques édifices. On est en train de regarder de quelle façon on peut aller chercher des fonds. On mettra aussi sur pied une campagne de financement auprès de gens influents. »

En attendant, l’archevêque promet d’injecter des fonds pour maintenir la cathédrale dans son état actuel. « Pour sa préservation actuelle, on se sert des fonds pour la réparation et la restauration, pour éviter que les coûts n’augmentent si ça se dégrade. On assure le suivi avec la Fabrique pour que les choses soient faites. Il s’agit, pendant les deux prochaines années, de sécuriser au maximum et de voir à ce qu’il n’y ait pas catastrophe, car c’est fragile. Mais il faut mettre à jour l’évaluation du bâtiment. »

La cathédrale demeure

Il est également prévu que le siège de l’évêque soit conservé dans la partie sacralisée de la cathédrale. « Donc la cathédrale reste la cathédrale. Le bâtiment sera conservé et transformé par un projet ralliant histoire religieuse et civile, dans une réflexion d’ensemble sur la revitalisation du centre-ville. Le bâtiment sera partagé entre la fonction religieuse et des fonctions civiles, socioculturelles, éducatives et communautaires avec un souci intergénérationnel. »

L’archevêque précise également que l’orgue Casavant demeurera dans la cathédrale.

Leadership

Mgr Grondin affirme ainsi assumer un certain leadership dans un dossier qui traîne en longueur depuis plus de quatre ans et qui suscite toujours beaucoup d’émotions dans la communauté rimouskoise et régionale. « L’avenir de la cathédrale n’a pas cessé de nous préoccuper depuis 4 ans, avec la conviction que c’est une occasion de rassembler la population autour d’un projet porteur d’avenir. Pour ce qui est de la transformation et du mode de gestion, c’est avec le chargé de projet qu’on discernera tout cela. Mais on reste, comme Église, et par l’intermédiaire du Conseil de fabrique, responsable de ce lieu et sa mission. »

L’archevêque a ajouté qu’il avait toujours désiré la sauvegarde et la mise en valeur de la cathédrale. « La recherche des solutions n’est pas facile. Depuis quatre ans, il y a eu quand même des étapes franchies. Si dans mes choix j’ai pu créer des flous ou des frustrations je le regrette. »

Les décisions prises par Mgr Grondin ont été faites à la suite du rapport de 12 recommandations déposées par le médiateur agissant pour l’archevêché dans le dossier, Mgr Marc Pelchat, évêque auxiliaire de Québec.

Sécurité maximum

À l’arrivée des médias à la conférence de presse tenue à l’archevêché ce mercredi matin, un service de sécurité avait été déployé à l’entrée du bâtiment, également dans les couloirs et à l’entrée de la salle où se déroulait la conférence de presse, des mesures de sécurité assez exceptionnelles pour un tel événement. « C’est une conférence publique à huis clos. Nous avons reçu des téléphones, et on ne voulait pas être préoccupés par ça, si jamais quelqu’un arrivait et que cela nous stresse », de préciser Mgr Grondin.

Mgr Marc Pelchat et Mgr Grondin

©Adeline Mantyk

Mgr Marc Pelchat et Mgr Grondin

Commentaires

6 février 2019

Benoit Fortin

Leadership ?? Vous prétendez Mgr Grondin faire preuve de leadership, ou étiez vous et qu'elles leadership vous avez fait preuve depuis 4 ans,, On est a la case de bien des années perdu par votre non leadership négatif et non responsable..

6 février 2019

Denise Gagnon

On a toujours le choix d’envisager une situatuion d’un point de vue positif ou négatif! Il me semble que l’on avance, il y aura un lieu de culte, l’orgue sera préservé, ce qui devrait normalement rallier des dissidents, c’est quamd même mieux que le dossier des ateliers Saint-Louis où l’on est rendu à la phase démolition.

7 février 2019

renee soucy

Pas trop tôt ,depuis le temps que ce dossier trâine en longueur . Bonne reconstruction ,nous préservons ce lieu patrimonial .

7 février 2019

Martin Marquis

Mgr Grondin attends juste que l'économe diocésain Michel Lavoie prenne sa retraite à 75 ans cet été pour procéder au financement. Ces fonds de nos ancêtres nécessaires pour la Cathédrale. C'est une bonne nouvelle pour le diocèse.

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