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06 février 2019

Le dossier des Ateliers Saint-Louis continue de préoccuper

Julien Gagnon

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Julien Gagnon

Le dossier des Ateliers Saint-Louis a refait surface lundi soir lors de la séance publique du Conseil municipal de Rimouski, alors qu’un citoyen a interpellé le maire au sujet d’une éventuelle démolition de l’édifice.

Lors de la période de questions, Julien Gagnon, de Sacré-Cœur, a souhaité savoir pourquoi la Ville de Rimouski avait, selon lui, l’intention de détruire les ateliers Saint-Louis.

Le maire de Rimouski, Marc Parent, a rétorqué que la Ville ne souhaitait pas détruire l’édifice : « On est aux prises avec une problématique, depuis 10 ans au moins il n’y a pas de chauffage à l’intérieur. Le bâtiment est en très mauvais était. La Ville a voulu donner les ateliers pour 1 $ a tout promoteur désireux de les rénover et de les maintenir dans leur intégralité. Un seul promoteur s’est identifié, la Logeri, qui proposait un projet de logement équivalent à 350 000 $ par appartement, sans même une porte patio. Le montage financier était tellement risqué que la SCHL n’a pas voulu financer le projet. Ça représente un projet de 7 M$ pour 19 appartements, et cela équivaut à imposer aux citoyens de Rimouski la même taxe qui est imposée en 2019 pour le complexe sportif Desjardins, à savoir 21 $ par maison moyenne. »

Préserver le patrimoine bâti

M. Gagnon avait déjà fait part de ses préoccupations par le passé en affirmant que la Ville de Rimouski n’insistait pas assez sur la préservation du patrimoine bâti.

Le citoyen a de fait expliqué, lundi soir, que selon lui, le rôle de la Ville au niveau du patrimoine était bien de faire des citations et que le secteur du centre-ville de Rimouski devrait être protégé de toute démolition : « Après l’incendie de 1950, les maisons brûlées ont été reconstruites. Entre l’avenue de la Cathédrale et la rivière Rimouski, c’est la naissance de Rimouski, le « vieux » Rimouski. On aurait pu demander à la Ville de protéger tout ce territoire de la démolition, entre l’avenue Belzile et le boulevard de la Rivière, la rue Saint-Germain et la rue Saint-Jean-Baptiste. »

Le maire a répondu que les citations relèvent du gouvernement du Québec, mais que la détermination d’une zone patrimoniale est une responsabilité de la Ville : « On l’a prise, et la conséquence est que les propriétaires de tout édifice se trouvant à l’intérieur du périmètre patrimonial doivent se conformer à un processus clair qui passe entre autres par le Comité consultatif d’urbanisme (CCU). »

En vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, les municipalités peuvent, par règlement, citer à titre de site patrimonial un lieu qui présente un intérêt pour sa valeur architecturale, emblématique, historique, identitaire ou paysagère. La Ville de Rimouski a cité plusieurs territoires comme patrimoniaux à l’intérieur du territoire mentionné par M. Gagnon, dont le site patrimonial 1, le « cœur institutionnel », situé entre le boulevard René-Lepage Ouest et la rue Saint-Jean-Baptiste Ouest, la rue Saint-Louis et l’avenue de la Cathédrale, et dans lequel se trouve l’édifice des Ateliers Saint-Louis.

Intérêt du CISSS

Pour le moment, le maire indique qu’il souhaite donner la chance au Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent, qui s’est montré Intéressé à acquérir l’endroit : « Le CISSS veut mettre en place des services à la population pour éviter que les citoyens de rimouski aient à quitter la région pour aller chercher des soins de santé. Ils veulent créer une zone qui semble être une cité de la santé. Le positionnement des Ateliers Saint-Louis est stratégique pour ça. On a décidé d’attendre qu’ils nous fassent une proposition de projet. »

Le maire ajoute que le projet proposé devra toutefois passer par un concours architectural.

Commentaires

12 mars 2019

Julien Gagnon

Bonjour à vous tous . Sur la rue Saint-Jean- Baptiste côté sud, , il existe un édifice situé à 'l'est de l'école Langevin qui était, selon moi , une ancienne école d'agriculture . Présentement je ne sais pas qui en est propriétaire présentement . Puis aussi j'ai appris qu'à un moment donné cette bâtisse fut déjà occupé par un service hospitalier de l'hôpital pendant quelques temps .présentemengt cet édifice dontje ne connais pas qui en est propriétaire n'est plus occupé . Donc pourquoi pas que cet édifice ne serait-il pas acheté par le centre hospitalier pour y installer sa nouvelle spécialité médicale et de faire en sorte que l.édifice des "Ateliers saint-Louis ne soit pas acheté par le centre hospitalier . Vous pouvez me reprendre également si je fais erreur dans ce que j'écris et me dire ou je me trompe dans ce que j'écris . Salutations

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