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13 février 2019

Bagarres au parc Lepage : le comité de travail a identifié cinq orientations

Comité élargi parc Lepage

©Facebook - Marc Parent - Maire de Rimouski

Des intervenants de différents milieux travaillent à un plan d'action pour le printemps.

Le comité de travail élargi mis en place à la suite des problématiques de violence constatées au parc Lepage de Rimouski s’est réuni pour une première fois hier (mardi), et a dégagé cinq pistes de réflexion, en vue de la réalisation un plan d'action.

Le maire de Rimouski, Marc Parent, se dit satisfait au terme de cette première rencontre qui ouvre la porte à la mise en place d’un plan d’action concerté, qui devrait être prêt pour le printemps.

M. Parent précise que la mise en place de solutions pérennes ne passe pas par un seul intervenant, mais doit être élaborée en collaboration avec plusieurs intervenants de différents milieux, tous réunis hier en session de travail, soit le réseau de la santé, la direction de la protection de la jeunesse, la Commission scolaire des Phares, le comité de parents, les travailleurs de rue (l’organisme En tout C.A.S.), la Sureté du Québec, des fonctionnaires de la Ville.

Le maire de Rimouski indique que trois ou quatre autres rencontres sont au programme avant d’aboutir au plan d’action. « On est tous conscient de la gravité de ces événements en matière de violence. Il est correct que les jeunes se rassemblent, mais les actes de violence sont inacceptables. En ce moment, comme c’est l’hiver, le phénomène ne se présente plus. Mais on veut éviter que cela recommence au printemps. »

Plan d’action

Les différents intervenants présents auront à plancher sur cinq orientations et se réuniront à nouveau au courant du mois de mars pour mettre en commun les réflexions.

Les orientations identifiées portent sur la sensibilisation des jeunes, des parents, de la population, l’aménagement physique des lieux afin qu’ils soient moins propices à ces violences. « Nous avons aussi convenu de réfléchir à une éventuelle modification de la réglementation municipale, aux horaires scolaires et activités parascolaires, et aux interventions, que ce soit par la Sureté du Québec, les travailleurs de rue, il y a plusieurs types d’interventions qui peuvent être faites », explique le maire de Rimouski, Marc Parent.

M. Parent précise que dans plusieurs cas, des réflexions avaient déjà été amorcées par le passé. Par exemple, la Ville de Rimouski a placé en priorité dans son propre plan d’action municipal pour cette année l’aménagement du parc Lepage. « On souhaitait déjà investir dans un aménagement, le timing est bon. » La Ville travaille depuis 2015 à l’aménagement du parc Lepage.

Le maire indique que trois ou quatre autres rencontres sont au programme avant d’arriver au plan d’action. « On est tous conscient de la gravité de ces événements en matière de violence. Il est correct que les jeunes se rassemblent, mais les actes de violence sont inacceptables. En ce moment, comme c’est l’hiver, le phénomène ne se présente plus. Mais on veut éviter que cela recommence au printemps. »

Pas de coercition

De son côté, le président de la Commission scolaire (CS) des Phares, Gaston Rioux, indique que la sensibilisation est importante : « Je ne prône pas la coercition. Notre rôle, à la CS, est de sensibiliser les jeunes et les parents, nous avons déjà commencé en leur envoyant une lettre au plus fort de la problématique l’an passé. Nous allons également voir ce que nous pourrions faire pour modifier les horaires des activités que nous offrons. »

Il ajoute que le comité mis en place concerne des problématiques au parc Lepage, qui pourraient toutefois se retrouver ailleurs sur le territoire. « Je pense qu’il ne faut pas envisager de solutions drastiques comme fermer le parc Lepage, car le problème se retrouverait ailleurs. Il faut au contraire voir ce qu’on peut faire pour sensibiliser les jeunes. »

Le président ne ferme d’ailleurs pas la porte à l’intervention d’autres acteurs au sein du comité élargi, comme par exemple les jeunes eux-mêmes, qui peuvent avoir leurs idées ou leurs solutions. Il n’a pas été question non plus pour le moment d’interdire complètement les cellulaires dans l’enceinte des bâtiments de la commission scolaire. La problématique des bagarres et attroupements au parc Lepage avait en effet été aggravée par l'utilisation des médias sociaux. « Cela ne ferait que déporter le problème. Les parents ont aussi un rôle à jouer, en lien avec cette technologie, qui apporte aussi du positif. Encore une fois, je pense qu'il faut sensibiliser les jeunes à leur utilisation. »

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