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18 février 2019

Hydrocarbures : Rimouski réitère ses préoccupations

Le Conseil municipal de Rimouski

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Le conseil municipal de Rimouski

EAU POTABLE. Le Conseil municipal de Rimouski renouvelle ses préoccupations quant à l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures sur son territoire en adoptant une nouvelle résolution pour protéger ses sources d’eau potable.

Par la même résolution, la Ville se prononce contre l’utilisation complète de la fracturation hydraulique dans son milieu et demande au gouvernement du Québec de reconnaître cette interdiction dans les meilleurs délais. Il s’agit d’une résolution adoptée à l’unanimité, qui reste toutefois symbolique. « On est extrêmement préoccupés par toute ces questions, on est conscient que légalement, la résolution qu’on vote n’a pas de portée, mais ça a un geste symbolique, qui indique que Rimouski dit au gouvernement : « on veut mettre un terme à la fracturation hydraulique sur le territoire », précise le maire de la ville, Marc Parent.

Cette initiative renouvelée du Conseil a été applaudie et félicitée par certains citoyens présents lors la séance publique lundi soir, comme Patricia Posadas ou Benoît Saint-Hilaire, membres de groupes préoccupés par les enjeux environnementaux.

Rimouski demande au gouvernement de modifier sa règlementation sur les hydrocarbures pour accorder aux municipalités le pouvoir de désigner des secteurs incompatibles avec les activités d’exploration et exploitation des hydrocarbures depuis 2017. La Ville a en ce sens adopté un règlement déterminant le rayon de protection entre les sources d’eau potable et ces opérations. Ce règlement n’a pas reçu l’approbation du ministère de l’Environnement pour son entrée en vigueur. La Ville avait alors réitéré sa demande au gouvernement en avril dernier, sans suite.

Pas de comité consultatif

La municipalité de Sainte-Luce vient de former un comité consultatif en environnement. Toutefois selon M. Parent, à Rimouski, le mécanisme de consultation actuel est suffisant : « Pour le moment, on juge qu’il n’est pas nécessaire de passer par un comité pour valider chacune des actions qu’on prend parce qu’il y a déjà il y un processus élaboré. Chaque fois qu’on fait des modifications réglementaires, on les annonce, il y a un processus de consultation publique des citoyens. On s’est toujours engagés à consulter, on participe à des événements organisés par des groupes concernés par la question environnementale, on reçoit des suggestions et on en prend connaissance. »

Caserne 63

Le Conseil municipal a approuvé deux ordres de changement pour un montant de 96 936 $ dans le cadre du réaménagement de la caserne de pompiers 63, exécuté par Kamco Construction inc.

Le montant sera défrayé à même le règlement d’emprunt 1043-2017, autorisant la rénovation de la caserne et un emprunt de 6,170 M$ : « On est dans des rénovations, on a parfois des surprises. Il s’agit d’une série d’initiatives, entre autres, on s’est rendu compte que les mécanismes des portes de garage du côté ouest de la caserne présentaient beaucoup de rouille, que ça devait être changé d’ici 3 à 5 ans. Tout était ouvert, c’était moins dispendieux de la faire maintenant. 

Le maire précise que les coûts totaux, incluant ces ajouts, seront inférieurs au règlement d’emprunt voté. « La bonne nouvelle, c’est qu’on se retrouve avec une caserne complètement remise à neuf à un coût inférieur à 6M$ alors que pour une caserne de dimensions semblables, on peut facilement aller à 9 M$. »

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