Justice
Retour18 février 2019
Jean-Philippe Ouellet condamné à 14 mois de prison
Vols et introductions par effraction
©Alexandre D'Astous - Le Laurentien
Le palais de justice de Rimouski.
Jean-Philippe Ouellet, 32 ans, de Rimouski, a plaidé coupable ce lundi a plusieurs chefs d’accusations d’introduction par effraction et de vols, dont deux commis le 7 décembre à Saint-Eugène-de-Ladrière.
Le juge de la Cour du Québec, Richard Côté, a imposé une peine de 14 mois de prison moins la détention préventive équivalente à trois mois et 21 jours pour un reliquat de 10 mois et sept jours à purger à compter d’aujourd’hui.
La peine de détention sera suivie d’une période de probation de trois ans, dont 18 mois avec suivi. Un prélèvement d’ADN pour analyse génétique a aussi été ordonné.
Les infractions à Saint-Eugène-de-Ladrière auraient été commises dans deux endroits autres que des maisons d’habitation l’un situé au lot 4147309 de la rue Nicolas Rioux et l’autre au 155 rue Principale. Selon nos informations, il s’agirait notamment d’une érablière.
Ouellet est aussi accusé de bris de probation en n’ayant pas gardé la paix et maintenu une bonne conduite cette même journée du 7 décembre. L’homme était détenu depuis son arrestation. La juge Jannick Poirier avait refusé de le libérer au terme de son enquête sur remise en liberté, le 20 décembre. Lors de cette enquête, Ouellet avait indiqué avoir fait une rechute dans sa consommation de méthamphétamines et que c’est toujours les stupéfiants qui l’amènent en prison. Il souhaitait suivre une thérapie pour se guérir.
La juge Poirier estimait que la force de la preuve, le mode de vie criminalisé de l’accusé, ses nombreux antécédents et sa tendance à se déresponsabiliser justifiaient sa détention. « Monsieur a une feuille de route bien garnie. Il ne respecte pas les ordonnances des tribunaux et sa prise de conscience semble bien soudaine. Je suis perplexe quant à la vraisemblance du bien fondée d’une thérapie. Pourquoi n’y est-il pas allé pendant sa probation alors que cela lui était ordonné ? Ça semble une façon d’évacuer ses responsabilités », tranchait-elle.
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