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19 février 2019

De 68 à 64 matchs dans la LHJMQ ?

Gilles Courteau exigera une étude sur la question

Gilles Courteau

©Sylvie Brisson - Le Laurentien

Le commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau, en entrevue exclusive avec L'Avantage et L'Aventage en ligne, n'écarte pas du revers de la main de réduire le calendrier du circuit. Mais...

De 68 à 64 matchs la saison prochaine ? C’est peu probable. Mais la réflexion du directeur général et entraîneur-chef des Remparts de Québec, Patrick Roy, il y a quelques semaines, a secoué quelques pommes dans le pommier, mais pas au point de les faire tomber.

Lors de la rencontre de L’Avantage et L’Avantage en ligne avec le commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau, dans sa tournée du 50e anniversaire du circuit, le commissaire, en place depuis 33 ans à la tête du circuit, ne ferme pas les portes à une diminution du nombre de matchs, mais pas gratuitement.

« Nous sommes une ligue qui, à ses débuts, comptait 72 matchs, et on est descendu à 70 et nous sommes rendus à 68. Je pense qu’aujourd’hui, nous sommes à l’étape de voir à obtenir une étude sur les impacts que ça aurait si on diminuait le nombre de matchs » de dire le commissaire.

« Il y a une question financière importante, car les budgets d’opération augmentent d’année en année. Ça ne diminue pas et ça ne diminuera jamais. On ne sera pas en mesure une année de dire : pour les trois prochaines années, il n’y aura pas d’augmentation. C’est impossible. Parce qu’il y a des coûts qui augmentent partout. Il faut faire face à ça. Et les  équipes gèrent très bien ça.  »

« De sorte que lorsqu’on va arriver dans cette situation-là, je pense que l’étude va devoir démontrer l’impact que ça aurait de réduire de 68 à 64 matchs, par exemple, et comment on pourrait compenser cette diminution-là, qu’est-ce qui pourrait nous amener à penser que de jouer un calendrier réduit, disons à 64 matchs pourrait faire l’affaire, que nos commanditaires seraient présents, nos fans augmenteraient, les assistances augmenteraient et les dépenses diminueraient. Ce sont ces facteurs-là qu’il faudrait voir dans l’étude » insiste le commissaire.

Foule au Colisée de Rimouski

©Océanic - FolioPhoto

Quel impact cela aurait sur les foules, le fait de diminuer le nombre de matchs ?

CONSIDÉRER LES JOUEURS DANS CE DOSSIER

Il faudra aussi voir si le joueur ne se sentira pas diminué face à ceux évoluant dans la OHL et la WHL, qui joueraient plus de matchs que ceux de la LHJMQ, causant ainsi un préjudice dans leur évaluation par les clubs de la LNH.

« C’est une très bonne question. Dans le moment, les trois ligues sont à 68 matchs. La WHL a réduit de 72 à 68 cette année et nous sommes à 68 matchs les 3 ligues. On va regarder comment on peut amener cette question. C’est un facteur, un point dont on parle régulièrement au niveau des trois commissaires : le facteur des assistances. J’ai soulevé le point lors de notre dernière rencontre des trois commissaires à l’effet qu’il faut qu’on arrive avec quelque chose, il faut faire une étude appropriée pour arriver avec des faits, pouvoir dire voici, si on diminue le nombre de matchs, les effets que ça va avoir. »

Parce qu’il y a différentes chapelles devant ce dossier, celles des directeurs généraux, des entraîneurs-chefs et celle des propriétaires. Chacun de ces groupes voit différemment ce dossier, tandis que la ligue doit trouver le consensus qui fera en sorte que le joueur d’abord ne soit pas pénalisé.

TROP D’ACTIVITÉS AU CALENDRIER ?

Pour Gilles Courteau, « le joueur ne sera pas pénalisé. Aujourd’hui, ce qu’il faut prendre en considération, et ce que je dis aux gens, c’est qu’avec toutes les activités que l’on a au niveau de la Ligue canadienne de hockey, au niveau de Hockey Canada, au niveau de nos ligues respectives, les exigences que l’on a auprès des joueurs aujourd’hui sont énormes. Il faut prendre ça en considération. Il y a le volet scolaire qu’il ne faut pas mettre de côté. Il faut qu’on puisse permettre aux jeunes de pouvoir s’assurer qu’ils vont être en mesure d’assimiler études et hockey. »

« Il faut aussi qu’on soit capable de répondre aux attentes des amateurs. Aujourd’hui, vous savez, le dollar/loisirs fait que les familles sont sélectives comment elles le dépensent. Et à quelle fréquence. Deux matchs ici à Rimouski en fin de semaine, disons contre Baie-Comeau. Il y a des familles qui prennent une décision d’aller à un des deux matchs. Pas aux deux. Il faut prendre ça en considération. Cet élément-là, la réalité d’aujourd’hui, c’est ça. C’est que le dollar/loisirs est sollicité beaucoup et il faut qu’on trouve un endroit où on sera sélectif par rapport à ça et qu’on va entrer dans le dossier de la famille avec ça. »

Il ne faudrait pas se surprendre que ce dossier soit soulevé lors des assises annuelles de la LHJMQ à Québec au début de juin.

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