Un nouveau revêtement pour l’église de Saint-Joseph-de-Lepage

RÉNOVATION. L’église de Saint-Joseph-de-Lepage, qui approche les 150 ans, aura droit à un nouveau revêtement extérieur et les premiers travaux doivent débuter cet été.

Le lieu de culte, dont l’extérieur est fait de bois, nécessite d’importants travaux qui s’échelonneront sur quelques années. Si la dernière couche de peinture appliquée sur le revêtement de bois de l’église remonte à une dizaine d’années, des signes d’usure sont apparents. Le nouveau revêtement de matériaux de fibres de bois, mieux connu sous le nom de « Canexel », ne modifiera en rien l’apparence de l’église et assurera la protection de l’édifice construit pour de nombreuses années.

La première tranche des travaux touchera un seul côté de l’église. D’ici là, la Fabrique de Saint-Joseph-de-Lepage tentera de recueillir des soumissions d’entrepreneurs. « On y va cette année avec des travaux sur le mur du côté sud. Pour la suite, on espère avoir exécuté l’ensemble des travaux pour le 150e anniversaire de la paroisse, en 2023 », indique le président de la Fabrique, Ghislain Vignola.

Selon la Fabrique, il est impossible de chiffrer avec exactitude l’investissement nécessaire pour les travaux qui seront réalisés à l’été. Cependant, un nouveau revêtement a été posé sur côté sud de la sacristie située, à l’arrière de l’église. Les travaux se sont élevés à près de 10 000 $. « La sacristie présentait plusieurs petits "racoins" avec les corniches, la porte… Le côté sud de l’église est une surface plus grande et droite. On peut imaginer que ça coûtera moins cher au pied carré », estime M. Vignola.

Santé financière

La décision d’aller de l’avant avec les travaux survient à la suite d’une assemblée tenue par la Fabrique en mai, où la population s’est positionnée en faveur du maintien du lieu de culte. Mis à part pour son revêtement extérieur, l’église construite en 1874 se trouve dans un bon état général et la structure est encore solide. La toiture, qui se porte bien pour l’instant, nécessitera toutefois des travaux sur un horizon de quelques années.

Quant à l’aspect financier, Ghislain Vignola précise que la Fabrique n’a aucune dette. « L’archevêché exige toujours d’avoir un minimum de 30 000 $ en fonds propres. On se situe au-dessus de ce montant et on se maintient là-dedans. Il faut toujours avoir un fonds de réserve disponible. Si on doit faire une sollicitation, au moins les gens auront une idée de ce qui a été fait et à quel coût. »

Malgré tout, la Fabrique tentera par différents moyens d’aller chercher les fonds nécessaires pour compléter le projet. Un concert de chant choral y est d’ailleurs prévu le 24 février. « Si on pouvait aller chercher 3 000 $ avec le concert, ça nous donnera un bon coup de pouce pour la suite. Nous comptons aussi sur la dîme, les quêtes du dimanche et les dons de la population », rappelle la marguillère Johanne Morissette.