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20 février 2019

Des scientifiques sont de retour d’une mission océanographique hivernale

Amundsen

©Gracieuseté - Elie Dumas-Lefebvre

Le Amundsen

Le Réseau Québec maritime (RQM) a réalisé une deuxième mission océanographique hivernale sur le Saint-Laurent dans le cadre de son programme de recherche Odyssée Saint-Laurent.

À bord du brise-glace de la Garde côtière canadienne Amundsen, une trentaine de scientifiques et étudiants ont pris part à une expédition visant à acquérir des connaissances de pointe sur le fonctionnement de l’écosystème du Saint-Laurent en hiver.

Cette mission sur le brise-glace de recherche canadien s’inscrit dans le cadre du chantier « Découverte » du programme de recherche Odyssée Saint-Laurent. Elle fait suite à un partenariat stratégique entre le RQM, Amundsen Science et la Garde côtière canadienne. Il s’agit d’une deuxième mission à se dérouler dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent à bord du NGCC Amundsen dans des conditions hivernales lorsque le temps le permettait entre les opérations d’escorte et de déglaçage de la Garde côtière qui sont demeurées la priorité tout au long de la mission.

La mission à bord du brise-glace Amundsen s’est déroulée du 1er au 15 février dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent. Lorsque le temps le permettait entre les opérations de la Garde côtière, les scientifiques et les étudiants ont profité de l’occasion pour procéder à l’échantillonnage de sédiments, de plancton, de plaques de glace chargées de sédiments et d’eau à différentes profondeurs pour déterminer les propriétés physico-chimiques de la colonne d’eau. De plus, à l’aide d’un drone, les images obtenues permettront de mieux comprendre les mécanismes d’empilement de la glace de mer qui posent bien souvent problème à la navigation maritime en hiver dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent.

« Ces différents échantillonnages, nous ont permis, par exemple, de prélever différentes plaques de glace chargées en sédiments afin de mieux comprendre le rôle de la banquise dans la dynamique sédimentaire et l’érosion côtière dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent », explique le chef de mission Jean Carlos Montero Serrano , professeur à l’Institut des sciences de la mer de Rimouski (ISMER) de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR).

De plus, le couvert de glace dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent complexifie le recensement des poissons à haute valeur commerciale en hiver. Un premier essai de l’utilisation de caméras vidéo sous-marines appâtées a été réalisé lors de la mission par Safouane Khamassi, étudiant à l’UQAR-ISMER, dirigé par les chercheurs Marie-Julie Roux de Pêches et Océans Canada à l’Institut Maurice Lamontagne et Dominique Robert de l’UQAR-ISMER. Cette méthode minimise les impacts de la collecte de données scientifiques sur le milieu marin et permet de caractériser les habitats et la structure de la faune marine pour combler des trous de données dans les fonds peu explorés et/ou recouverts de glace. Les images produites permettent non seulement d’admirer la faune marine dans son état naturel, mais aussi de quantifier les abondances, la diversité et les structures de tailles de façon non extractive et efficace.

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