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20 février 2019

La Journée mondiale de la justice sociale soulignée à Rimouski

©Jean-Philippe Langlais

La quarantaine de personnes présentes à la manifestation réclament plus de mesures de la part du gouvernement pour éliminer la pauvreté.

FILET SOCIAL. Une manifestation réclamant des mesures pour éliminer la pauvreté a réuni une quarantaine de personnes, ce midi au centre-ville de Rimouski, dans le cadre de la Journée mondiale de la justice sociale.

La mobilisation était initiée par le Regroupement contre l’appauvrissement Rimouski-Neigette, le Conseil central du Bas-Saint-Laurent CSN et la Table régionale des organismes communautaires (TROC) du Bas-Saint-Laurent. Elle s’inscrivait dans le cadre d’une action conjointe de la Coalition Main rouge et de la campagne Engagez-vous pour le communautaire.

Les organismes réclament des mesures visant à éliminer la pauvreté, en plus réduire l’exclusion et les inégalités sociales. Ils dénoncent les politiques en place qui contribuent selon eux à creuser l’écart qui sépare les plus riches des plus pauvres. « Avant de penser à baisser les impôts des entreprises et des plus riches, il faut d’abord s’assurer que les personnes qui ne mangent pas à leur faim puissent manger à leur faim. La justice sociale commence là. On s’est battu depuis 25, 30 ou 40 ans pour que les plus pauvres de notre société puissent manger à leur faim et avoir un toit sur la tête. On est encore là aujourd’hui à se battre pour ça », signale le porte-parole du Regroupement contre l’appauvrissement Rimouski-Neigette, Guy Labonté.

À l’approche du dépôt du budget du Québec, les organismes souhaitent lancent un signal au gouvernement, déplorant du même coup les surplus cumulés à la suite de coupes, de compressions et de hausses de tarifs. Face à des surplus anticipés de 4,5 G$, un réinvestissement dans les services publics, les programmes sociaux, et dans le communautaire est espéré.

« Il faut arrêter de voir l’investissement dans le filet social comme une simple dépense. Il faut arrêter de concentrer toute notre attention sur le PIB, sur les indicateurs comptables de l’état de santé de l’économie et peut-être plus miser sur l’état de santé et le bien-être de la population », lance la coordonnatrice de la TROC du Bas-Saint-Laurent, Émilie Saint-Pierre.

Commentaires

21 février 2019

Charles B.

Maudit syndicat. Manifestez donc pour un vraie développement industriel à Rimouski. Du travail. Tout ce que vous voyez c'est le secteur public. Pensez-vous réellement que nous petits travailleurs avons vos conditions. Nous aussi nous travaillons TRÈS FORT. Le mot ÉPUISEMENT ne fait pas parti de notre vocabulaire.

23 février 2019

Guy labonté

On se bat aussi pour un salaire minimum à 15.$ et des vacances minimales pour tous et toutes.

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