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21 février 2019

Taxe sur l'essence: le fédéral doit faire marche arrière, dit la MRC de La Mitis

MRC de La Mitis

©Jean-Philippe Langlais - Le Laurentien

Le conseil des maires de la MRC de La Mitis s’est positionné contre les modifications apportées au Programme 2019-2023 de la taxe sur l’essence et la contribution du Québec.

CONTRIBUTIONS FINANCIÈRES. La MRC de La Mitis demande au gouvernement fédéral de revoir sa position quant aux types de projets municipaux admissibles au Programme 2019-2023 de la taxe sur l’essence et la contribution du Québec (TECQ).

La première entente permettait d’utiliser 20 % du montant reçu par les municipalités pour financer des projets d’infrastructures municipales, tels que garages, entrepôts et casernes. Cette option a été retirée de la nouvelle mouture du programme. La MRC réclame un assouplissement et demande de rendre admissibles les dépenses liées aux travaux en régie (coût des employés municipaux assignés à un projet) ainsi qu'à la réfection et à la mise aux normes des ouvrages de rétention (barrages et digues).

Sommes importantes

Le resserrement des critères d’admissibilité des projets dans le cadre du programme TECQ affecte surtout plus durement les petites municipalités. « On parle de sommes importantes, environ 400 000 $ par municipalité en plus d’un montant en fonction du nombre de citoyens. Par exemple, pour Price, il s’agit de plus de 800 000 $ par année. On a fait l’aqueduc et l’égout à 100 % avec ça, mais là, on souhaitait mettre de l’argent sur notre projet de caserne de pompiers. L’entente actuelle ne nous le permet pas », explique le maire de Price et préfet de la MRC de La Mitis, Bruno Paradis.

Des interventions ont été réalisées auprès du député d’Avignon – La Mitis – Matane – Matapédia, Rémi Massé. La Fédération québécoise des municipalités a aussi interpelé le ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, François-Philippe Champagne, sur le sujet. « Ce sera un sujet chaud pour les élections qui s’en viennent, surtout pour les milieux ruraux. On va s’assurer que les partis politiques ne l’oublient pas », ajoute M. Paradis.

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