Justice
Retour22 février 2019
L’interrogatoire au préalable de Patrick Chénard se poursuit ce vendredi
Accusé d’agressions sexuelles
©Alexandre D'Astous - Le Laurentien
Le palais de justice de Rimouski.
Amorcé le 31 janvier, l’interrogatoire au préalable de Patrick Chénard, un massothérapeute de 26 ans de Rimouski, accusé d’avoir commis des agressions sexuelles sur neuf femmes, dont une d’âge mineur, dans l’exercice de ses fonctions, se poursuit ce vendredi au palais de justice de Rimouski.
Quatre plaignantes ont été entendues en janvier et quatre autres le seront aujourd’hui. L’interrogatoire au préalable est nouvelle procédure remplaçant l’enquête préliminaire traditionnelle. Elle se tient à huis clos, sans juge. Une fois qu’elle sera terminée, probablement en fin de journée ce vendredi, le dossier sera ramené devant un juge de la Cour du Québec pour la suite du processus judiciaire, c’est-à-dire, la fixation des dates de procès.
Patrick Chénard a été remis en liberté moyennant une caution sans versement de 1 000 $. Il lui est interdit de tenter d’entrer en contact avec les plaignantes et de se trouver en leur présence. Les gestes reprochés à l’accusé se seraient produits entre le 26 novembre 2015 et le 24 avril 2018.
« Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée. Il s’agit d’une structure de commandement unifié au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Cette coordination provinciale permet donc une mise en commun des ressources policières et vise à mieux protéger les victimes », mentionnait le service des communications de la SQ dans un communiqué émis le 1er juin, date de l’arrestation de Chénard par les policiers du poste de la MRC Rimouski-Neigette.
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