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05 mars 2019

Manque de personnel dans les ressources intermédiaires de la région

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Selon une enquête réalisée pour l’Association des ressources intermédiaires d’hébergement au Québec (ARIHQ), il manque en moyenne trois préposés par résidence au Bas-Saint-Laurent.

Il s’agit du quatrième plus haut taux de la province, selon l’ARIHQ. Cette enquête sur la pénurie de main-d'œuvre menée auprès des gestionnaires de ressources intermédiaires (RI) montre qu’il manque au total 152 préposés aux bénéficiaires pour la région, également des techniciens en éducation spécialisés, des travailleurs sociaux et d'autres types d'employés dans la région.

L’Association fait valoir que les ressources intermédiaires sont un maillon important du système de santé québécois, puisqu’elles permettent de desservir des clientèles qui ne peuvent pas continuer de vivre à la maison, mais pour qui la vie en CHSLD n'est pas la solution.

2 500 employés manquants

L’enquête, menée en décembre 2018 auprès des 681 gestionnaires membres de l’ARIHQ, indique que 2 500 employés sont manquants dans le réseau des ressources intermédiaires (RI) à travers le Québec. « Avec des chiffres d’un tel ordre, les services pourraient être affectés », souligne le chercheur Charles Tessier, Ph. D., qui a compilé les données de l’enquête commandée par l’ARIHQ.

Le président de l’ARIHQ, Michel Clair, indique que les RI redoublent d’imagination aux quatre coins du Québec afin de trouver des solutions à la pénurie, mais croit que des solutions globales s’imposent. « La situation est alarmante et si rien n’est fait, la crise s’accentuera avec le vieillissement de la population. Il s’agit d’un véritable enjeu de société auquel nous devons trouver des réponses collectivement »

Solutions

L’ARIHQ en appelle à une vaste réflexion sur le métier de préposés aux bénéficiaires, au déploiement d’une campagne nationale de valorisation de leur rôle et à l’amélioration des conditions de travail de celles et ceux qui choisissent d’œuvrer en RI. « De plus en plus de préposés se tournent vers d’autres emplois ou font le choix d’aller travailler en CHSLD, où ils reçoivent un salaire pouvant atteindre 10 $ de plus de l’heure pour un travail équivalent, voire moins exigeant. Il faut absolument valoriser davantage les gens qui prennent soin des plus vulnérables », avance la directrice générale de l’ARIHQ, Johanne Pratte.

Pour contrer la pénurie, l’ARIHQ souhaite travailler en collaboration avec le gouvernement pour faciliter la formation et l’insertion en emploi des personnes exclues du marché du travail (immigrants, réfugiés, décrocheurs, etc.), faciliter et structurer l’embauche de travailleurs étrangers temporaires, développer une plateforme faisant la promotion du réseau des RI et répertoriant toutes les ressources et les emplois disponibles, et intégrer des innovations technologiques dans les RI afin que les préposés puissent se concentrer uniquement sur les soins aux résidents.

Commentaires

6 mars 2019

Jean R Bouchard

Cela fait des lustres que l'on manque du personnel dans les ressources intermédiaires. La valorisation de la profession de préposé ou d'infirmière ne fonctionnera pas tant que les salaires ne seron pas au même niveau que le public et que l'organisation du travail ne sera pas efficace et cessons le temps supplémentaire obligatoire.

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