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19 mars 2019

Bilan similaire à la saison dernière pour l’Océanic de Rimouski

BILAN DU 4e QUART DE SAISON DE L’OCÉANIC – Entrevue exclusive avec le directeur général Serge Beausoleil.

Serge Beausoleil

©Sylvie Brisson - Le Laurentien

À première vue, le directeur général de l'Océanic de Rimouski trace un bon bilan de la dernière saison de son équipe.

Après un premier quart de saison de 8-8-1-0, l’Océanic de Rimouski a connu un 2e quart de 13-3-1-0 et un 3e quart avec le même dossier, avant de livrer un 4e quart avec une fiche de 10-6-1-0.

Après un premier quart de saison de 8-8-1-0, l’Océanic de Rimouski a connu un 2e quart de 13-3-1-0 et un 3e quart avec le même dossier, avant de livrer un 4e quart avec une fiche de 10-6-1-0. Bien sûr que l’entraîneur-chef, Serge Beausoleil n’avait pas prévu vivre un 4e quart de saison aussi difficile, même s’il s’était abstenu de faire un pronostic avant de débuter cette dernière portion du calendrier.

« Pour moi, le caractère du calendrier nous imposant 13 matchs en 26 jours est à souligner. On est ressorti meurtri du 4 en 5 en Abitibi, on a perdu ensuite Charle-Édouard D’Astous dans la fin du parcours. 13 matchs en 26 jours, il arrive parfois que tu t’adresses aux gars et tu vois qu’ils sont livides, n’ont pas de vie, qu’ils ne veulent même pas être challengés. Ce n’est pas eux. C’est la fatigue qui s’installe, qui s’incruste. Mais je suis content de la façon avec laquelle on a joué, avec du recul, parce que ce n’était pas une portion du calendrier qui était très facile. »

Force est d’admettre que cette dernière séquence en Abitibi a été coûteuse à plus d’un point de vue. 4 en 5, ça laisse obligatoirement des traces, comme la perte du capitaine, un défenseur de 20 ans, comme les 3 revers en 4 matchs, comme aussi le fait qu’à peine revenus à domicile, les revoilà de nouveau sur la glace en un 3 en 4 contre Drummondville, Québec et Moncton.

Bien sûr que le dégé ne veut pas comparer avec le voyage de l’an dernier où son équipe a récolté 7 points sur 8. « Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas. Mais ce fut un voyage où il a été plus difficile à se remettre. » Et terminant la saison avec une moyenne de ,676 au 3e rang de sa conférence, l’Océanic présente malgré tout un bilan pour le moins positif, avec un retard de seulement 10 points sur les meneurs de la conférence, Halifax et Baie-Comeau.

Michael Rioux

©Océanic - FolioPhoto

Les coachs chez l'Océanic forment une équipe et ils sont tous impliqués, comme Michaël Rioux sur cette photo.

C’est tout de même un bilan qui sera intéressant à livrer, en temps opportun, quant à cette 24e saison. « L’an dernier, nous avons connu une saison exceptionnelle aux yeux des observateurs. On a fini avec 93 points et on termine avec 92 cette année dans une conférence beaucoup plus compétitive que l’an passé. Notre bilan buts pour et buts contre montre qu’on a marqué 272 buts cette année contre 231 l’an dernier. C’est une quarantaine de buts de plus cette saison. On a alloué 173 buts cette année contre 174 l’an dernier. Sensiblement le même brio défensif. Dans l’ensemble donc, voici des choses très intéressantes à soulever. »

Ne parlez pas de la 5e position au classement général pour l’Océanic cette saison, « un classement de dire Serge Beausoleil qui ne veut absolument rien dire, sauf pour la première journée de la prochaine saison, soit au repêchage de la LHJMQ le 08 juin prochain, où notre 5e rang nous confère le 14e rang au repêchage en 1re ronde. À part de ça, il sert à quoi, ce classement-là ? Pratiquement à rien avant la demi-finale. J’aime mieux parler de conférence. On a fini 3e, on a bataillé pour ça. Les deux clubs devant nous ont une dizaine de points de plus que nous et ils méritent leurs positions. »

Outre la 3e place au classement de la conférence de l’EST, l’Océanic occupe le 6e rang du circuit en offensive et le 3e rang en défensive, en égalité avec Drummondville. Ajoutons-y une 5e place quant à la fiche sur la route avec 22-9-3-0 et une 6e place à la maison avec 22-11-1-0. « Ce sont des places dans le premier tiers du circuit et cela démontre qu’on est en meure de jouer de très bons matchs contre Rouyn, contre Baie-Comeau, contre Drummondville, et ce sont toutes des équipes de tête. »

Serge Beausoleil

©Océanic - FolioPhoto

Depuis le début de la saison, la préparation de l'Océanic vgers les séries a été la priorité de Serge Beausoleil.

Si Rimouski a amélioré sa fiche sur la route face à l’an dernier, il n’en est pas ainsi pour le dossier à la maison où Rimouski faisait obligatoirement la loi. « Chaque année, c’est une identité propre à l’équipe, les joueurs sont différents, etc. On contrôle moins de choses à la maison tandis que curieusement, sur la route, tout le monde est toujours ensemble dans un cercle très intime. Chaque pulsion est au hockey sur la route. À la maison, c’est différent. Bien honnêtement, je m’attendais à un peu mieux à la maison. On a eu quelques difficultés et en même temps, on a joué de très très bons matchs aussi. »

En conclusion, le directeur général de l’Océanic est loin d’être négatif quand il est question de la 24e saison de l’équipe, sa 8e derrière le banc de l’équipe de toute une région. Et quand les amateurs liront ces lignes, ils peuvent être assurés que déjà, le patron est déjà au travail pour la première ronde des séries. La troupe de Serge Beausoleil est en santé et accueillera les Saguenéens de Chicoutimi dès vendredi soir

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