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19 mars 2019

L’Océanic toujours le plus puni de la LHJMQ

BILAN DU 4e QUART DE SAISON DE L’OCÉANIC – Entrevue exclusive avec le directeur général Serge Beausoleil.

©Océanic - FolioPhoto

Les équipes de Rimouski et de Baie-Comeau ont le plus souvent jeté les gants cette saison.

Bien sûr que l’Océanic essuie un échec dans son intention de ne plus être le club le plus puni de la ligue. Avec ses 916 minutes contre les 875 à Baie-Comeau, il y a un écart de 41 minutes au détriment de l’Océanic. Cet écart était de 69 minutes l’an dernier devant Moncton.

Serge Beausoleil indiquait en début de saison viser mieux et même au terme du 3e quart de la saison, la fiche de Rimouski était meilleure. Comme si le message passait mieux, ou était mieux respecté. Mais on est loin de ça, pour une 2e année de suite. Dire qu’il y a deux ans, l’Océanic avait écopé de 833 minutes de punition, au 13e rang du circuit, 356 minutes de moins que Halifax, le plus puni.

Sauf que le total des minutes n’est pas la donne qui retient le plus l’attention du Nic en chef, qui l’agace le plus au terme de la saison. « Oui, on a jeté les gants un petit peu plus que partout dans la ligue. Nous et Baie-Comeau sommes ceux qui ont jeté les gants le plus dans la ligue. Mais où ça m’agace un peu plus, c’est au niveau du bilan en avantage numérique et en désavantage numérique. Avant les matchs de la fin de semaine à Baie-Comeau, nous étions à -53. Ce qui veut dire que nous avons eu à tuer 53 désavantages numériques de plus qu’on a eu d’avantages numériques. » Ce qui donne pratiquement un désavantage numérique de plus quasi par match à l'adversaire. C’est beaucoup.

©Océanic - FolioPhoto

Serge Beausoleil aimerait bien voir moins de présences de son équipe au cachot, mais en conservant du hockey déterminé, mais dans la légalité.

Si des comparaisons peuvent se faire, les Remparts de Québec à ce chapitre notamment, annonçaient un + 70 avantages numériques que désavantages numériques. « Ça mange des énergies. J’ai eu de bonnes discussions avec les joueurs, j’ai eu de bonnes discussions avec la ligue aussi parce que ce que je vois sur les rubans et en action, ce n’est pas toujours la même réalité. Je pense qu’en bien des occasions, on aurait mérité des avantages numériques qu’on n’a pas eus. »

« Ceci dit, ces chiffres-là m’agacent. J’ai travaillé beaucoup beaucoup et je travaille toujours beaucoup avec les joueurs et notre groupe d’entraîneurs à les encourager à jouer de façon déterminée, mais dans les limites. Je déteste les pénalités avec bâton à 200 pieds de notre filet et on va continuer à travailler en conséquence. C’est un combat de tous les instants. Tu as raison, je suis très déçu, mais il y a  certaines interprétations à faire des chiffres. »

Avec une efficacité de 27,4 %, le désavantage numérique de l’Océanic, 3e dans la ligue, a sauvé la mise de l’équipe relativement souvent, notamment en s’acquittant bien de sa tâche dans certains désavantages de 5 minutes dans les derniers matchs. Mais à 80.3 % d’efficacité en  jeu de puissance, pour une 3e place dans le circuit, il y a de quoi s’interroger à la veille des séries, sachant que bien des matchs dans la vraie saison se gagnent avec les unités spéciales.

On connaît le discours de Serge Beausoleil à l’effet que le meilleur désavantage numérique est celui que tu n’as pas à tuer. « On dit tout le temps ça aux gars. Il faut se tenir loin du box. Mais en même temps, si je prends Chicoutimi qui a un avantage numérique qui est redoutable, c’est toujours crucial la bataille des unités spéciales et je pense que dans la prochaine série, ça va l’être aussi. »

Alexis Lafrenière

©Océanic - FolioPhoto

L'intensité et présente au banc de l'Océanic, chacun ne voulant rien manquer de l'action.

Signalons enfin que l’Océanic, comme les autres équipes du circuit, a été en mode séries depuis un mois, et même au dernier jour du calendrier régulier, samedi dernier. « On n’avait pas le choix. Samedi soir, on ne savait pas contre qui on allait jouer, tellement la parité était d’office. Toutes les possibilités étaient sur la table. On croyait plus affronter Chicoutimi ou Moncton. Mais ce fut tellement serré que Charlottetown et Cap Breton étaient aussi dans les possibilités » e conclure Serge Beausoleil.

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