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21 mars 2019

Le Conseil du patronat donne une très bonne note au bulletin budgétaire de la CAQ

Yves-Thomas Dorval

©Gracieuseté

Yves-Thomas Dorval.

Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) donne une très bonne note au bulletin budgétaire de la CAQ.

« Les énoncés contenus dans le budget 2019-2020 sont conformes aux attentes générales du CPQ et font la démonstration d’une saine gestion des finances publiques et d’une préoccupation pour le développement économique », constate Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ.

Parmi les faits saillants du budget, le CPQ retient plus particulièrement le maintien de l’équilibre budgétaire pour les prochaines années et des efforts de réduction du poids de la dette; une croissance budgétaire significative en éducation et en enseignement supérieur, la priorité nationale suggérée par le CPQ, de même que pour la santé et les services sociaux; des initiatives bien reçues pour accroitre le potentiel économique du Québec, en particulier pour inciter les travailleurs d’expérience à demeurer au travail, en facilitant l’intégration des immigrants sur le marché du travail et en augmentant la productivité des entreprises et divers investissements notables dans les infrastructures publiques, notamment dans les secteurs des transports, de l’éducation et de la santé, ainsi qu’en faveur de la lutte aux changements climatiques. 

L’enjeu de la main-d’oeuvre

Toutefois, le CPQ estime que la plupart des investissements envisagés par le gouvernement sont exposés au même enjeu crucial que pour l’ensemble des employeurs : la disponibilité nécessaire d’une main-d’œuvre en adéquation avec les besoins du marché du travail que ce soit pour l’État/employeur ou que ce soit pour les partenaires et fournisseurs du secteur public.

Plus spécifiquement, le CPQ veut revenir sur certains éléments qui ont été l’objet de ses représentations prébudgétaires. Le CPQ se réjouit du maintien anticipé de l’équilibre budgétaire pour les cinq prochaines années tout en maintenant les efforts consentis au Fonds des générations qui devrait permettre de maintenir la cible de ramener la dette brute à 45 % du PIB cinq ans plus tôt que prévu, d’ici 2025-2026.

Le CPQ est satisfait que le gouvernement ait fait sienne la priorité économique numéro un des employeurs en consacrant des investissements substantiels de l’ordre de 1,7 G$ par rapport au défi de la main d’œuvre.

À cet égard, il veut saluer plusieurs mesures dont il a fait la recommandation, visant à améliorer l’intégration des personnes immigrantes et à accroître la participation de plusieurs groupes de travailleurs sous représentés dans le marché du travail, notamment les travailleurs d’expérience, l’inclusion des personnes en situation de handicap ou issues des communautés autochtones.

« Par contre, le CPQ regrette que la mesure phare destinée aux travailleurs d’expérience, soit une réduction des charges sur la masse salariale pour les employeurs concernant les employés de 60 ans et plus, se limite aux PME.  Sachant que près de 80% des postes à pourvoir au cours des 10 prochaines années résulteront de départs à la retraite, le CPQ estime qu’on ne devrait pas créer deux classes d’employeurs », constate Yves-Thomas Dorval. « D’autant plus que les grandes entreprises emploient une large proportion des employés et que certaines institutions financières subissent des taxes additionnelles sur la masse salariale. En outre, le Québec devrait miser davantage sur des incitatifs à la formation ».

Le CPQ voit d’un bon œil les mesures destinées à favoriser l’investissement des entreprises par l’entremise d’Investissement Québec qui voit sa capitalisation augmentée de 1 G$ et la création d’une enveloppe de l’ordre de 1 G$ consacrée à l’accompagnement des entreprises stratégiques et au maintien de la présence des sièges sociaux. À cela s’ajoutent des sommes substantielles pour favoriser l’adoption par les entreprises de technologies en intelligence artificielle. Le CPQ salue également les engagements du gouvernement afin de réduire les délais d’autorisation environnementale pour les projets d’investissement. 

Le CPQ salue la vision énoncée dans le budget de stimuler les leviers de l’économie verte, qu’il s’agisse de l’acquisition de technologies ou de l’exportation issues des différentes industries reliées aux technologies propres, ou en consacrant des investissements additionnels pour faciliter la transition énergétique des entreprises dans le cadre de la lutte aux changements climatiques, en ciblant autant les procédés, que la mobilité ou les bâtiments.

La reconnaissance des filières industrielles reliées à la valorisation des matières résiduelles ou à la requalification des terrains contaminés est également notable.

Enfin, le CPQ accueille favorablement l’ajout de 15 G$ au Plan québécois des infrastructures (PQI) pour 2019-2029, dont plus de la moitié de ces sommes seront consacrées à l’entretien des actifs existants.

« D’ailleurs, nonobstant les bonnes mesures prévues au budget concernant la main-d’œuvre, l’État/employeur fait face à un enjeu incontournable pour recruter, stimuler, former ou retenir les employés nécessaires à la mise en œuvre de ses stratégies et, surtout, la livraison de ses services, que ce soit en Santé et services sociaux, en éducation et enseignement supérieur ou dans les autres domaines d’interventions. Il en va de même pour les enjeux de la main-d’œuvre nécessaire chez les partenaires et fournisseurs de l’État, comme en construction et en technologie, ainsi que pour les employeurs municipaux. En conclusion, les investissements envisagés et la réalisation des orientations du gouvernement dépendront de la main-d’œuvre disponible pour le faire, » de conclure, M. Dorval.

 

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