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02 avril 2019

Le déménagement de Suncor n’est plus envisagé

Une partie du conseil municipal de Rimouski, lundi soir.

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Une partie du conseil municipal de Rimouski, lundi soir.

En marge du Conseil municipal de Rimouski lundi soir, le maire de Rimouski, Marc Parent, a confirmé que l’option de déménager le quai de chargement de la pétrolière Suncor avait été mise de côté.

Le maire affirme qu’une rencontre récente a eu lieu et que le dossier chemine  : « Il y a des progrès, on travaille là-dessus, ça avance. Le déménagement avait été identifié comme extrêmement onéreux, il a été mis de côté il y a un bout de temps. On regarde davantage à des mesures de protection additionnelles en lien avec la zone de chargement versus les zones résidentielles, pour créer une zone tampon entre les deux, une diminution du bruit, de la circulation, un remembrement des trajets des camions pour éviter qu’ils circulent dans la partie résidentielle de Rimouski-Est. »

En lien avec une recommandation émise par la Direction de la Santé publique, la Ville de Rimouski avait demandé publiquement à Suncor il y’a plus d’un an, en janvier 2018, d’envisager le déménagement de son quai de chargement. Une analyse des coûts associés à cette opération devait être effectué dans les mois suivants.

Pour le secteur, le Conseil municipal a accepté, lundi soir, les termes d’une entente de collaboration entre le Centre intégré de Santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent (CISSS) et la Ville de Rimouski pour évaluer l’impact sur la santé du projet urbain de Rimouski-Est : « Le CISSS avait vu une opportunité, compte tenu du fait qu’on veut remembrer le secteur Rimouski-Est. Ils ont obtenu des sommes d’argent importantes pour faire des évaluations, des analyses, des recommandations à la Ville sur des démarches visant à favoriser des effets positifs sur la santé des gens, que ce soit pour la mobilité active, ou autres. » 

Un rejet de soumissions fait grincer des dents

Le Conseil municipal a autorisé, lundi soir de façon unanime, le rejet des soumissions reçues pour l’entretien des espaces de verdure de la Ville, ouvertes le 13 mars, pour dépassement de coût.

Paul Leblanc, de la compagnie BMP, s’est présenté à la période de questions pour questionner cette décision, faisant valoir que depuis les trois dernières années de son contrat de tonte des espaces verts de la ville, il était en déficit : « Quand on a déposé la soumission en 2015, les prix étaient bas. Durant les trois années suivantes, on s’est occupé de tondre le gazon de la majorité des terrains de la ville. Pour arriver, sans faire de profit, il y avait un manque à gagner de 31 %. On a tondu le gazon à nos propres frais, et BMP a accusé des déficits. Au retour des soumissions, on a voulu s’organiser pour ne pas être en déficit, car je veux garder mes employés. Le gazon, ce n’est pas là ou on fait de l’argent, mais c’est un mal nécessaire pour les garder en hiver.  La moyenne pour tondre 1 m de gazon au Québec est de 22 cents du mètre carré, ma soumission était 24 cents du mètre carré. Que va-t-il arriver maintenant, la Ville va le faire? Selon mes calculs, la Ville n’arrivera pas. »

Le maire a indiqué qu’en ce qui concerne le dernier contrat, la Ville déboursait au total 171 000 $ pour le million de pieds carrés d’entretien de ses espaces verts. « Cette année, on augmenterait de 108 000 $, jusqu’à 279 000 $ si je me fie aux soumissions reçues. On gère l’argent des taxes des Rimouskois, et le coût augmente de 63 %, alors qu’on a donné une marge de manœuvre de limiter les hausses à 3 %. On a également une réflexion sur la façon dont on tond le gazon à Rimouski, en lien avec l’environnement, cela mérite d’être modifié. »

Le maire a ajouté que la Ville réfléchit aussi à ouvrir davantage le marché pour favoriser des prix plus en divisant les zones pour que les contracteurs plus petits puissent soumissionner à un coût moindre.concurrentiels :concurrentiels : «  On réfléchit aussi à la possibilité de faire en régie interne le travail en totalité ou en partie. On a demandé au directeur général de travailler à un nouvel appel d’offres modifié pour le contrat.»

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