Les enquêtes sur remise en liberté de deux accusés sont reportées à mardi

Trafic de stupéfiants relié aux Hells Angels

©Gracieuseté SQ

Projet Oursin

Prévues d’abord ce lundi, puis ce vendredi au palais de justice de Rimouski, les enquêtes sur remise en liberté de Florian Aubut, 57 ans, de Gaspé et de Pierre Brotherton, 40 ans, de Gascons sont reportées au mardi 16 avril à Rimouski, mais seulement pour en fixer la date.

Les deux hommes sont représentés par Me Richard Gosselin, de Québec. La procureure de la Couronne, Me Sarah-Julie Chicoine, avait mandaté Me Julie Gagné, pour demander au juge Michel Dionne de reporter les dossiers en l’absence des accusés qui étaient restés à la détention. « Les deux parties sont toujours en attente d’une décision de la Cour supérieure dans les dossiers de deux autres accusés du projet Oursin de lutte au trafic de stupéfiants. Zacharie Dubé et Rénald Bérubé avaient été remis en liberté par le juge Richard Côté, mais la Couronne a porté cette décision en appel devant la Cour Supérieur. Le juge Guy DeBlois a entendu les arguments des deux parties le 5 avril. Cette décision pourrait avoir une incidence sur les dossiers de Brotherton et Aubut qui ont des niveaux de responsabilité similaire selon la preuve de la SQ.

Aubut est accusé de trafic de stupéfiants, Brotherton également, mais aussi de complot pour trafic de stupéfiants et de distribution de cannabis. Les deux accusés font partis des 32 individus arrêtés le 14 février dans le cadre du projet Oursin.

Série d’arrestations

L’Escouade nationale de répression du crime organisé (ENRCO) et l’escouade régionale mixte Rive-Nord (ERM) ont réalisé une série d’arrestations en lien avec plusieurs réseaux de distribution de stupéfiants qui seraient contrôlés par des groupes de motards criminalisés, soit les Hells Angels.

Dans le cadre du projet Oursin, les policiers ont arrêté 32 individus dans plus d’une trentaine de municipalités du Québec, de même qu’au Nouveau-Brunswick.

« Cette enquête avait pour but de faire la lumière sur une organisation criminelle, communément appelée le « Réseau de l’Est », qui contrôlerait la distribution de stupéfiants le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine », indique la SQ dans un communiqué.

Les arrestations font suite aux deux phases de perquisitions réalisées au cours du mois de janvier 2019.

En cours d’enquête, les enquêteurs ont procédé à 48 perquisitions dans des résidences et des commerces et ont saisi, notamment :