Florian Aubut et Pierre Brotherton sont remis en liberté

Trafic de stupéfiants relié aux Hells Angels

©Gracieuseté SQ - Le Laurentien

Projet Oursin

Les enquêtes sur remise en liberté de Florian Aubut, 57 ans, de Gaspé et de Pierre Brotherton, 40 ans, de Gascons, prévues ce jeudi à Rimouski n’auront finalement pas eu lieu puisque la procureure de la Couronne, Me Sarah-Julie Chicoine, a plutôt offert de les remettre en liberté sous conditions.

Aubut est accusé de trafic de stupéfiants, Brotherton également, mais aussi de complot pour trafic de stupéfiants et de distribution de cannabis. Les deux accusés font partis des 32 individus arrêtés le 14 février dans le cadre du projet Oursin de lutte au trafic de stupéfiants.

Les deux hommes sont remis en liberté moyennant le versement d’une caution de 5 000 $ avec dépôt. Ils devront respecter un couvre-feu à leur résidence entre 22 h et 4 h pendant la suite du processus judiciaire. Ils ne pourront posséder de téléphones cellulaires et ils ne pourront pas quitter la province de Québec. S’ils sont détenteurs d’un passeport, ils devront le remettre aux greffes du palais de justice d’ici 72 heures. Ils reviendront en Cour le 23 avril à Rimouski pour leur orientation-déclaration, mais leur présence ne sera pas requise.

Série d’arrestations

L’Escouade nationale de répression du crime organisé (ENRCO) et l’escouade régionale mixte Rive-Nord (ERM) ont réalisé une série d’arrestations en lien avec plusieurs réseaux de distribution de stupéfiants qui seraient contrôlés par des groupes de motards criminalisés, soit les Hells Angels.

Dans le cadre du projet Oursin, les policiers ont arrêté 32 individus dans plus d’une trentaine de municipalités du Québec, de même qu’au Nouveau-Brunswick.

« Cette enquête avait pour but de faire la lumière sur une organisation criminelle, communément appelée le « Réseau de l’Est », qui contrôlerait la distribution de stupéfiants le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine », indique la SQ dans un communiqué.

Les arrestations font suite aux deux phases de perquisitions réalisées au cours du mois de janvier 2019.

En cours d’enquête, les enquêteurs ont procédé à 48 perquisitions dans des résidences et des commerces et ont saisi, notamment :