Florian Aubut et Pierre Brotherton voient leurs dossiers reportés au 10 juin

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Drogues

Les dossiers de Florian Aubut, 57 ans, de Gaspé et de Pierre Brotherton, 40 ans, de Gascons, ont été appelés ce mardi matin au palais de justice de Rimouski en l’absence des accusés pour être reportés à la même étape au 16 juin.

Les deux hommes ont été remis en liberté sous conditions le 18 avril, avant la tenue de leur enquête sur remise en liberté.

Aubut est accusé de trafic de stupéfiants, Brotherton également, mais aussi de complot pour trafic de stupéfiants et de distribution de cannabis. Les deux accusés font partis des 32 individus arrêtés le 14 février dans le cadre du projet Oursin de lutte au trafic de stupéfiants.

Les deux hommes sont remis en liberté moyennant le versement d’une caution de 5 000 $ avec dépôt. Ils devront respecter un couvre-feu à leur résidence entre 22 h et 4 h pendant la suite du processus judiciaire. Ils ne pourront posséder de téléphones cellulaires et ils ne pourront pas quitter la province de Québec. S’ils sont détenteurs d’un passeport, ils devront le remettre aux greffes du palais de justice d’ici 72 heures. Ils reviendront en Cour le 10 juin à Rimouski pour leur orientation-déclaration.

Série d’arrestations

L’Escouade nationale de répression du crime organisé (ENRCO) et l’escouade régionale mixte Rive-Nord (ERM) ont réalisé une série d’arrestations en lien avec plusieurs réseaux de distribution de stupéfiants qui seraient contrôlés par des groupes de motards criminalisés, soit les Hells Angels.

Dans le cadre du projet Oursin, les policiers ont arrêté 32 individus dans plus d’une trentaine de municipalités du Québec, de même qu’au Nouveau-Brunswick.

« Cette enquête avait pour but de faire la lumière sur une organisation criminelle, communément appelée le « Réseau de l’Est », qui contrôlerait la distribution de stupéfiants le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine », indique la SQ dans un communiqué.

Les arrestations font suite aux deux phases de perquisitions réalisées au cours du mois de janvier 2019.

En cours d’enquête, les enquêteurs ont procédé à 48 perquisitions dans des résidences et des commerces et ont saisi, notamment :