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23 avril 2019

Yohan Tardif-Joubert est aussi accusé de port d’une arme dans un dessein dangereux

Palais Riki 23 avril

©Alexandre D'Astous - Le Laurentien

Le palais de justice de Rimouski.

Accusé de tentative de meurtre, Yohan Tardif-Joubert, 27 ans, de Rimouski, fait aussi face à une accusation de port d’une arme dans un dessein dangereux.

Une date de procès devant un juge de la Cour du Québec devait être fixée ce mardi matin, mais cette étape a dû être reportée au 16 septembre, car elle est connexe au dossier principal de tentative de meurtre dont les dates du procès devant jury prévu pour deux semaines devraient être fixées le 3 septembre prochain à Rimouski.

Cité à son procès pour tentative de meurtre, voies de fait graves et port d’une arme dans un dessein dangereux au terme de son enquête préliminaire tenue le 20 décembre au palais de justice de Rimouski, Tardif-Joubert était de retour en Cour ce mardi à Rimouski.

Les accusations découlent d’une dispute qui a dégénéré en agression armée le 5 août vers 23 h 45 sur le chemin des Pointes à Sainte-Odile. « Les policiers du poste de Rimouski-Neigette sont intervenus pour une agression à l’arme blanche. Une dame a passé la soirée chez son ex-conjoint, un homme de 38 ans. Le nouveau conjoint de la dame, un homme de 27 ans, s’est présenté sur les lieux. Une dispute a éclaté et la situation a viré en agression armée. L’homme de 38 ans a été atteint de plusieurs coups de couteau au thorax. Il a été transporté à l’hôpital régional de Rimouski. On ne craint pas pour sa vie », rapportait le sergent de la SQ, Daniel Thibodeau, au lendemain des événements.

Une ordonnance de non-publication empêche les médias de rapporter le contenu des témoignages livrés à l’enquête préliminaire à ce stade-ci des procédures.

Au terme d’une enquête sur remise en liberté de plus de deux heures le 8 août au palais de justice de Rimouski, la juge Célestina Almeida a tranché pour la remise en liberté de l’individu. L’avocate de l’accusé a fait témoigner trois personnes, dont son client. Le contenu de tous les témoignages est frappé d’une ordonnance de non-publication.

« Je ne crois pas que monsieur représente un danger pour la société en étant remis en liberté sous conditions. La Couronne doit démontrer que la détention de l’accusé est nécessaire. Nous ne sommes pas au stade du procès, mais les circonstances particulières de l’infraction soulèvent plusieurs éléments de défense. L’accusé est un individu assez tranquille, sans antécédent judiciaire », avait tranché la juge qui a entendu l’enquête par vidéoconférence.  

Yohan Tardif-Joubert doit résider chez son père et respecter un couvre-feu entre 23 h 30 et 5 h. Il lui est interdit de se rendre sur le chemin des Pointes et de communiquer directement ou indirectement avec la victime.

 

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