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24 avril 2019

Les étudiants en ingénierie font briller leurs projets à Rimouski

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Un curieux (à gauche) qui semble intéressé par l'invention de Pierre-Maxime Larouche et Marie Senneville.

Le deuxième forum innovation bat son plein à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), où une quarantaine de projets étudiants dans divers domaines de l’ingénierie, du secondaire jusqu’au doctorat, sont présentés.

 

C’est la deuxième année que le forum est présenté sous une forme ouverte au grand public. « On profite de la fin de l’année pour présenter les projets des jeunes. C’est l’occasion de mettre en valeur l’innovation étudiante et de la présenter au public sous forme de kiosques de projets et d’ateliers pour les jeunes du primaire et du secondaire », précise le titulaire de la Chaire CRSNG-UQAR en génie de la conception, Jean Brousseau.

Il souligne que quatre classes de 25 jeunes de primaires et 22 jeunes du secondaire de Rimouski prennent part à l’événement.

Martin Carli

Le vulgarisateur scientifique et animateur de l’émission « Génial », Martin Carli, porte-parole de l’événement pour une deuxième année, explique que ce genre de forum permet de donner la piqure à tous ces jeunes de présenter, dans la sphère publique, ce qu’ils sont capables de faire, et ce sur quoi ils travaillent. « Comme la recherche est essentiellement subventionnée par l’argent des taxes des contribuables au Québec, je pense que tous les chercheurs devraient être capables d’aller expliquer en deux ou trois phrases ce qu’ils font dans leur laboratoire pour que le public le comprenne. Et des occasions comme celles-là sont peu fréquentes, mais ce sont de belles occasions, il faut en profiter. »

M. Carli donnera, dans la foulée, une conférence/spectacle de science ce soir à l’Amphithéâtre de l’UQAR (F-210) dès 19 h.

Pierre Brousseau et Martin Carli

©Adeline Mantyk

Jean Brousseau et Martin Carli

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Ingénierie de la boîte à énigmes.

Entreprises d’ici

Les collaborations entre étudiants et entreprises d’ici sont mises de l’avant. « Nos étudiants de 3e et 4e année font tous des projets avec des entreprises, on invite aussi les entreprises de la région à venir faire leur tour ainsi que pour juger le concours de projets, par lequel on remet 4 000 $ en bourses », indique M. Brousseau.

Certains projets ont même été commandés par des entreprises, comme celui piloté depuis un an par deux étudiants en 3e année de génie électromécanique à l’UQAR, Pierre-Maxime Larouche et Marie Senneville.  Il s’agit d’une boîte à énigmes, commandée par l’entrepris la Société - Jeu d’évasion de Rimouski : « On fait une boîte avec différentes énigmes et serrures à l’intérieur. On a différents compartiments cachés, il y a des choses à faire à l’intérieur de chaque face, les énigmes s’enchainent selon un fil conducteur. Il y a une dizaine d’énigmes dedans. Le but est d’arriver à une plateforme cachée à l’intérieur où un élément de leur jeu est caché. La Société va bâtir un scénario de jeu autour de ça. »

Entrepreneurs au secondaire

Le forum est également l’occasion pour des élèves du secondaire d’y présenter ce qu’ils font, comme l’explique M. Brousseau : « Sur 40 projets, 30 proviennent d’étudiants de l’université, cinq sont du domaine collégial et cinq du secondaire. La plupart ont déjà présenté à Exposcience. »

Trois étudiants en secondaire 4 à Rimouski, Mathis Riopel, William Rioux et Fabien Gaudreau ont monté leur propre entreprise, Orbit-3D, qui fabrique des imprimantes 3D. L’entreprise a démarré en octobre avec une campagne de financement 10 000 $ qui a permis aux trois étudiants d’acheter les matériaux nécessaires pour construire quatre imprimantes 3D. « AXSUB et la SOPER, pour la Station, en ont acheté deux. Avec, on peut produire tout ce qu’on peut modeler en plastique, fibre de carbone. On vend nos machines et on fait des services aussi pour différents clients », explique Mathis.

L’entreprise a plusieurs projets. « On veut acheter une chaîne de montage. On veut prendre des bouteilles de plastique ou des « prints » qui n’ont pas marché pour faire d’autres objets avec ces objets recyclés. On a aussi le projet de faire une CNC, une machine à trois axes qui sculpte dans de l’acier ou du bois. On pourra imprimer des engrenages pour des vélos, des jantes, imprimer des étuis de téléphone en métal. »

Mathis Riopel

©Adeline Mantyk

Mathis Riopel

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

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