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06 mai 2019

Rimouski aura son campus de médecine décentralisé

Annonce attendue dans l'Est du Québec

La ministre McCann, le pdg du CISSS Chaudière Appalaches, Daniel Paré et la pdg du CISSS Bas-Saint-Laurent, Isabelle Malo

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

La ministre McCann, le pdg du CISSS Chaudière Appalaches, Daniel Paré et la pdg du CISSS Bas-Saint-Laurent, Isabelle Malo

Les médecins pourront être formés à Rimouski dès 2022 dans un pavillon délocalisé de l’université Laval à même l’hôpital régional de Rimouski, une nouvelle qui réjouit la communauté de l’Est du Québec.

Rimouski a reçu le feu vert du gouvernement du Québec, alors que la ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, est venue annoncer à Rimouski ce lundi matin que deux pavillons d’enseignement seront construits à Rimouski et à Lévis. « Notre objectif est de délocaliser le programme de doctorat de l’université Laval pour former des médecins à la pratique de la médecine en région. Ça représente, à terme, 25 % des étudiants du programme de l’université Laval. »

La ministre ajoute que la construction de ces pavillons pourra permettre le déploiement de l’externat longitudinal intégré dans les régions de l’Est, des formations en externe dispensées aux médecins. Le gouvernement prévoit octroyer 17 M$ pour construire le pavillon de Rimouski, et 20 M$ pour celui de Lévis.

Agrandissement

L’aile D de l’hôpital de Rimouski sera agrandie vers le stationnement des médecins pour accueillir le pavillon : « Ce n’est pas immense agrandissement en profondeur, mais il sera sur cinq étages. Ça nous permettra d’avoir sur place le pavillon médical décentralisé à même le centre hospitalier », indique la pdg du Centre intégré de Santé et de Services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent, Isabelle Malo.

Elle ajoute que le CISSS peut désormais aller de l’avant avec le Plan fonctionnel et technique et l’embauche de professionnels. La construction, qui devrait s’achever au printemps 2022, prendra environ un an et demi à deux ans.

JP OUEllet ISabelle Malo, faculté médecine

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Jean-Pierre Ouellet, Daniel Paré, la ministre McCann, Isabelle Malo, la ministre régionale Marie-Ève Proulx, la rectrice de l'université Laval, Sophie D'Amours

144 étudiants

La ministre McCann a précisé que dès 2022, la première cohorte de 18 étudiants pourra être accueillie au pavillon de Rimouski. « À terme, les deux pavillons pourront accueillir, par année, 48 étudiants pour trois années de pré externat, donc en tout 144 étudiants. »  

L’hôpital de Rimouski pourra ainsi accueillir en trois ans 54 étudiants, celui de Lévis, 90. Isabelle Malo précise que si le nombre d’étudiants visé est supérieur au pavillon de Lévis, il s’agit d’une question de respect de la capacité d’accueil des hôpitaux de Rimouski et Lévis.

La Dre Gabrielle Gagnon, initiatrice d'une mobilisation pour une faculté de médecine satellite à Rimouski en mai 2018.

©Archives - Le Laurentien

La Dre Gabrielle Gagnon, initiatrice d'une mobilisation pour une faculté de médecine satellite à Rimouski en mai 2018. À gauche : le maire de Rimouski, Marc Parent.

Rétention des médecins

L’hémato-oncologue et présidente du Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens du CISSS Bas-Saint-Laurent, Gabrielle Gagnon, qui s’est battue pour le projet avec acharnement, indique que le projet permettra de conserver les étudiants dans la région. « Ils seront notre espoir de garder nos services de proximité, de ne pas avoir de rupture de service. C’est une très bonne nouvelle pour toute la population de l’Est du Québec, de Gaspé à Québec en passant par le Kamouraska. On a à présent deux objectifs, former les meilleurs médecins au Québec et mettre tout en œuvre pour qu’ils restent travailler dans L’Est. »

La ministre régionale, Marie-Ève Proulx, indique que le projet aura des retombées sur toutes les régions de l’Est. « C’est un projet innovateur qui va favoriser le développement économique aussi, car c’est un vecteur important de l’économie des régions. »

UQAR

L’Université du Québec à Rimouski (UQAR) jouera un rôle dans la formation et la rétention des futurs médecins, comme l’explique le recteur, Jean-Pierre Ouellet : « Il y a un souci d’immersion clinique, d’où l’intérêt de locaux situés près de l’hôpital, mais il y a aussi un souci d’immersion universitaire, pour que les étudiants puissent bénéficier d’une réelle vie étudiante qui, je pense, contribue au développement individuel des personnes. Si ces étudiants développent un attachement envers la région à travers un réseau de collègues, ça favorisera la rétention. »

Le recteur indique que la réflexion n’est pas complétée : « En 2022, on sera en mesure de mieux évaluer le rôle de l’UQAR dans tout ça. » Il ajoute qu’en périphérie du projet, les retombées seront positives pour l’UQAR. « C’est à nous de nous retrousser les manches pour profiter de cette opportunité pour continuer à développer d’autres programmes dans la santé, on a annoncé le programme de kinésiologie qui ouvre en septembre. On peut imaginer qu’il y en aura d’autres. »

Commentaires

6 mai 2019

Nestor Turcotte

Belle nouvelle pour Rimouski - Matane, on attend toujours....routes, garderies, industries, usine de silice, etc....

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