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08 mai 2019

Le développement économique garde le rythme dans Rimouski-Neigette

BILAN DE L'ANNÉE 2018

Jean Pouliot et Martin Beaulieu

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Le président de la SOPER, Jean Pouliot , et son directeur général, Martin Beaulieu

La Société de promotion économique de Rimouski (SOPER) a atteint une vitesse de croisière sur le plan des investissements versés aux entreprises de la MRC-Rimouski-Neigette, ceux-ci se chiffrant à 960 000 $ en 2018.

La SOPER a investi 960 000 $ dans 14 entreprises de la région au nom de la MRC Rimouski-Neigette, pour des projets totalisant 7,1 M$. Ce financement a permis la création de 171 emplois dans la région. En 2017, la SOPER avait investi un peu plus d’1 M$ pour 26 projets. « Cette année, on a atteint une vitesse de croisière, on se maintient à environ 1 M$ de financement. Ce qui est différent, c’est que les projets étaient plus gros, habituellement, c’était des projets de 35 000 $ à 40 000 $ en moyenne, cette année c’était 70 000 $ par entreprise », explique le directeur général de la SOPER, Martin Beaulieu. 

Le directeur indique qu’à ce titre, un des deux fonds d’investissements géré par la SOPER a atteint sa limite, le Fonds local de solidarité (FLS) : « Un des gros chantiers cette année est de lever de nouveaux fonds pour en bonifier le financement afin de continuer à financer des projets. »

Les membres de l’équipe de développement économique de la SOPER ont accompagné près de 160 projets, alors que 229 entrepreneurs ont frappé à la porte de l’organisme en 2018. L’investissement dans les milieux ruraux se chiffre à 165 381 $, pour des projets totalisant 528 537 $. Les conseillers en développement économique ont accompagné 28 projets d’entreprises situées dans une municipalité rurale ou un district rural de Rimouski, dont 22 ont reçu une aide financière du Fonds de développement rural.

Haut Pays

Pour 2018, le directeur retient l’investissement majeur du gouvernement dans le projet d’optimisation enclenché à la Réserve Duchénier que la SOPER accompagne. « C’est un point marquant de cette année. On accompagne également le Canyon des portes de l’Enfer et on garde l’œil sur le regroupement de services entre les deux organismes (annoncé pour le 1er janvier 2020). »

La SOPER poursuit le développement des 29 terrains du parc industriel et celui du futur campus de l’innovation, à proximité de l’UQAR et du Centre de recherches sur les biotechnologies marines (CRBM). « Les gens qui nous ont signifié leur intérêt le sont encore. On avait développé un modèle, mais le gouvernement du Québec est en train de nous présenter sa vision. On a donc un travail à faire pour qu’il y ait un arrimage entre les deux. On vise à ce que le projet soit attaché en 2019. »

Tourisme

Côté tourisme, l'équipe de Tourisme RImouski se réjouit d’avoir mis la main sur le Prix excellence tourisme pour la catégorie « Gestion des ressources humaines – pratique innovante » pour son projet Copilote. Cette initiative a permis à près de 100 employés de commerces de la région de recevoir une formation visant à mieux guider et conseiller les touristes. Copilote se poursuit cette année.

L’organisme souligne qu’en 2018, la plupart des attraits touristiques de la MRC ont vu leur achalandage augmenter, le Site historique maritime de la Pointe-au-Père ayant même fracassé son record d’achalandage journalier le 7 août avec 1 529 visiteurs.

En tourisme congrès, Rimouski a accueilli quelque 70 événements d’affaires et de congrès, générant 5,1 M$ en retombées économiques dans la région.

Commentaires

9 mai 2019

marc l.

Oubliez ça l'économie à Rimouski ce mot ne fait pas partie du vocabulaire à la ville et encore moins à la Soper. Il n'y a aucun pôle économique. Combien de famille quittent la ville parce qu'il n'y à pas de travail ou tout simplement les salaires ne sont pas aux rendez-vous. Il vas falloir qu'il se passe qu'elle que chose et que la ville s'industrialise. Le parc industrielle n'a aucune usine digne de se nom et pire la ville n'a aucune spécialité auquel elle peut se démarquer, s'identifier. C'est une honte et nous sommes la seule ville au Québec au sommet de se triste palmarès.

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