Vers la pleine collecte des matières organiques dans La Mitis

ENVIRONNEMENT Si la collecte des matières organiques est implantée depuis environ quatre ans à l’échelle résidentielle dans La Mitis, des démarches sont en cours dans le but de l’étendre dans les institutions, commerces et industries.

Selon les objectifs initiaux fixés par la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles, il sera interdit d’enfouir les matières organiques d’ici 2020. La MRC de La Mitis a également l’intention de détourner ces matières des sites d’enfouissement. La Ville de Mont-Joli fera partie des premières municipalités mitissiennes à se lancer dans la démarche qui touchera cette fois les institutions, commerces et industries.

« Nous procédons à l’évaluation des contenants que nous allons utiliser. On est également en train de vérifier où nous allons les installer. Ensuite, il y aura la distribution et la sensibilisation. Chaque fois qu’on met des matières organiques dans le bac conventionnel, il y a des coûts associés à cela. Comme municipalité, on doit adopter un règlement dans lequel on demande aux organisations de se prêter à cette pratique. On en est au début de la démarche », rappelle le maire de Mont-Joli, Martin Soucy.

La Ville de Mont-Joli évalue présentement tous les coûts associés à l’implantation de la collecte des matières organiques dans les institutions, commerces et industries. « Une fois que ce sera fait, on verra comment on fonctionne. Est-ce qu’on en fait payer une partie aux institutions, commerces et industries, ou c’est la Ville qui doit absorber les coûts au complet? Ça fait partie des réflexions que nous avons présentement », précise M. Soucy.

Valorisation des résidus

Présentement, les matières organiques collectées dans La Mitis sont déplacées vers l’usine de biométhanisation de Rivière-du-Loup. La présente entente arrive à échéance en 2020. Est-ce que l’utilisation des matières organiques pour fins de compostage est envisagée? Une décision devra être prise pour la suite des choses, selon le maire.

« Il y a quand même une question de transport de matières organiques jusqu’à Rivière-du-Loup, alors qu’on pourrait peut-être en disposer tout en parcourant une moins grande distance. Si on souhaite être écologique, il faut aussi penser à diminuer le plus possible les émissions de gaz », souligne Martin Soucy.