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24 mai 2019

Myriophylle à épi: une campagne nationale de sensibilisation est réclamée

Lac du Gros Ruisseau

©Archives - Le Laurentien

Le lac du Gros Ruisseau, partagé entre les municipalités de Mont-Joli et Saint-Joseph-de-Lepage, est touché par la présence du myriophylle à épi depuis quelques années.

LA MITIS. La MRC de La Mitis souhaite qu’une campagne de sensibilisation soit menée a l’échelle nationale dans le but de mieux contrôler le myriophylle à épi, cette plante aquatique envahissante qui a atteint la région.

Le myriophylle à épi a été détecté au Bas-Saint-Laurent en 2016, notamment dans le lac du Gros Ruisseau de Mont-Joli et Saint-Joseph-de-Lepage. Un cas a également été constaté au Témiscouata. Cette espèce exotique de plante se propage rapidement et forme des herbiers si denses qu’elle déloge les plantes aquatiques naturelles. Le myriophylle à épi peut aussi nuire à la pratique d’activités nautiques et occasionner une diminution de la valeur foncière des propriétés riveraines.

« Nous avons adopté une résolution demandant au gouvernement de mener une campagne de sensibilisation nationale parce que lorsque cette espèce arrive dans un lac, c’est pratiquement impossible de s’en débarrasser. Vaut mieux prévenir », estime le préfet de la MRC de La Mitis, Bruno Paradis.

Selon M. Paradis, de simples gestes comme s’assurer qu’aucune herbe ne se trouve sur les parois ou hélices d’embarcations de plaisance avant la mise à l’eau permettrait limiter les dégâts. « Une inspection visuelle normalement ce n’est pas difficile et ça nous assure de ne pas propager cette espèce ailleurs », ajoute le préfet.

Selon le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, le myriophylle est présent au Québec depuis au moins 1927. Les lests des navires, puis les aquariophiles et les amateurs de jardins d’eau, sont probablement responsables de son introduction. La navigation de plaisance et les activités récréatives le propagent facilement. Sa répartition exhaustive est inconnue. Toujours selon le ministère, cette plante serait présente dans près de 110 plans d’eau au Québec.

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