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05 juin 2019

Le dossier de l’ébénisterie communautaire avance à pas de tortue

VILLE DE RIMOUSKI

Richard Rancourt

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Richard Rancourt lors de la période de que de la séance du Conseil municipal de Rimouski.

Le projet de création d’une ébénisterie communautaire n’est pas encore près de voir le jour à Rimouski, puisque le dossier chemine très lentement auprès des instances municipales.

Un des initiateurs du projet en 2017, Richard Rancourt, s’est présenté devant le Conseil municipal lundi soir lors de la période de questions, pour savoir si le projet d’atelier communautaire avait l’aval de la Ville. Il s’agit d’un projet qui a pour but de regrouper dans un atelier de bricolage des aînés sujets à l’isolement.

« Je me suis présenté devant le conseil le 1er octobre dernier, présidé par Dave Dumas. On devait avoir une réponse. Depuis, il y a eu du changement et dans notre plan B, on devait signer une location pour situer notre ébénisterie au 325, rue Saint-Jean Baptiste (anciennement investi par les Frères du Sacré-Cœur). Mais c’est silence radio. Je m’interroge, y’a-t-il une décision imminente ? »

Plusieurs écueils ont été soulevés par la Ville, notamment en ce qui a trait à l’autosuffisance du projet de M. Rancourt et de son comité. « C’est une combinaison de facteurs qui fait en sorte qu’on n’est pas encore prêt à prendre une décision finale », a exprimé le maire, Marc Parent.

Rentabilité

M. Parent dit notamment craindre que la tarification aux membres proposée par le comité ne puisse permettre une rentabilité du projet à long terme. « Votre projet est ambitieux, il va s’échelonner sur une multitude d’années. Oui, on est prêt à donner un coup de pouce pour commencer, mais on a besoin d’avoir la certitude que si on vous aide pour démarrer, vous n’aurez pas besoin de revenir vers nous dans deux ans pour nous redemander une aide financière. On est conscient que le projet est intéressant, mais il faut faire des choix. »

M. Rancourt a expliqué que la tarification n’était pas un élément porteur du projet, puisque selon lui, l’achalandage permettra une rentabilité à long terme. « Vous n’êtes pas sans savoir que 25 % de la population a 65 ans et plus dans notre MRC. Cette semaine, je rencontrais la ministre Marguerite Blais pour un colloque qui s’en vient ici sur le vieillissement de la population. Elle voudrait voir ce genre de projets de type « Men’s shed » un peu partout au Québec. On a déjà un chèque de 25 000 $, on a un intérêt financier qui va rentrer bientôt, on a des objets entreposés. La seule chose qui nous bloque, c’est avoir l’endroit pour atterrir. C’est votre décision de faire mourir le projet ou d’y donner suite. » Il ajoute que près de 200 personnes se sont déjà montrées intéressées à participer au projet.

Le directeur général adjoint de la Ville, Guy Dionne, indique pour sa part qu’à la suite du dépôt de plan B, plusieurs problématiques sont apparues en termes de sécurité et de bruit. « Le service du génie a fait des analyses, ils doivent en référer à des professionnels sur le plan de la sécurité, ça doit notamment être approuvé par des professionnels en architecture. »

M. Dionne s’est engagé à faire des vérifications auprès du service concerné. « On va attendre le retour du service de génie, mais le danger est de perdre la fenêtre d’opportunité pour la location du sous-sol du bâtiment. On avait besoin d’une réponse au mois d’avril pour pouvoir signer un bail en mai », explique M. Rancourt.

Depuis 2017

M. Rancourt a monté ce projet, avec un groupe d’intéressés, dès 2017. Il a adressé une demande à la mairie au printemps 2018 pour solliciter l’appui du maire et l’obtention d’un local, souhaitant au départ pouvoir implanter l’atelier d’ébénisterie dans l’ancienne caserne de pompiers de Nazareth, un bâtiment excédentaire de la Ville. Depuis, le comité de bénévoles en charge de ce projet a modifié le projet en proposant un plan B à la ville, occuper en location le sous-sol du 325, rue Saint-Jean Baptiste Est, où se trouvait l’atelier d’ébénisterie des Frères du Sacré-Cœur.

Ébénisterie communautaire de Rimouski est devenue un organisme à but non lucratif en avril 2018.

Commentaires

9 juin 2019

Phil

Un truc. Dites que c'est pour une ébénisterie pour les femmes. Vous l'aurez dans la semaine avec, svp des outils neufs. Il faut bien en rire.

6 juillet 2019

Gabrielle c. Dubé

Et si votre projet comprenait une dimension intergénérationnelle? Les aînéEs initiant des jeunes à l'ébénisterie, à la confection et réparation d'objets en bois?

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