09 juin 2019

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©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Annie Lachaine, actuellement en période de traitements, sera de l’événement Yomni samedi prochain, si les conditions sont au beau fixe pour elle.

Annie Lachaine a reçu son diagnostic de cancer du sein en septembre 2016. « Je m’entrainais beaucoup, et j’avais quelque chose qui m’énervait en dessous du bras, ça faisait mal, au bout d’un moment je suis allée voir le médecin, toute de suite j’ai passé les examens. Je dois dire qu’on a un super service à Rimouski avec la clinique du sein, en un mois tout était fait. Mon premier traitement de chimiothérapie a commencé en septembre. » 

Elle a toutefois appris que son cancer, passé à un stade 4, avait récidivé en février dernier. Elle raconte comment le yoga lui permet de se calmer : « Je vais au cours avec d’autres femmes qui vivent la même chose. Mais on ne parle pas du cancer, on est là pour prendre un temps de pause, de calme, de rigoler. Je fais le vide dans mon cerveau, je ressors de là plus posée. On apprend à se concentrer sur sa respiration, et surtout à dire au hamster dans sa tête d’arrêter de tourner, car c’est ça le problème quand on est malade. » 

Une première à Rimouski 

Mme Lachaine compte participer à la grande journée de yoga et de bien-être organisée par la Fondation du cancer du sein du Québec (FCSQ) samedi 15 juin, de 8 h à 14 h au parc Beauséjour, l’événement Yomni, organisé pour la première fois à Rimouski. Le programme de la journée comporte notamment des séances de yoga, des ateliers donnés par des studios de yoga locaux, une marche méditative, du yoga pour les 8 -12 ans.

Les sommes amassées permettront à la FCSQ de financer, entre autres, son programme de yoga-oncologie. Inscription : www.don.rubanrose.org, « Yomni Rimouski ». Yomni Rimouski a pour objectif de récolter 10 000 $. POur le momen, 3 675 $ ont été amassés sur cette somme.

Mme Lachaine estime que les cours de yoga-oncologie, gratuits, gagnent à être connus et permettent également de briser l’isolement dû à la maladie : « Les cours sont adaptés à l’état d’esprit dans lequel on arrive, à notre état de fatigue lorsqu’on est en traitement. J’y vais une fois par semaine. Ça n’a l’air de rien, mais quand on est en arrêt de travail, ces 80 $-là par mois qu’on n’a pas à défrayer peuvent être utilisés pour payer autre chose, la nourriture, Hydro. » À Rimouski, depuis octobre 2018, cinq professeures ont été formées et 93 séances de yoga-oncologie ont été offertes gratuitement.