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14 juin 2019

Le projet de loi privé 202 franchit l'étape de l'étude en commission parlementaire

MODIFICATION DE LA SERVITUDE

L'édifice de la Grande Place à Rimouski.

©Archives - Adeline Mantyk

Sept propriétaires riverains se sont opposés au projet de remplacement de la Grande Place.

La commission parlementaire chargée d’étudier le projet de loi privé 202 de la Ville de Rimouski sur la modification de la servitude des propriétaires riverains dans le secteur de la Grande Place ne s’est pas opposée au projet.

Ne reste à présent plus que le vote des députés de l’Assemblée nationale avant que le projet de loi fasse office de loi. Ce vote devrait avoir lieu cet après-midi, comme le mentionne le maire de Rimouski, Marc Parent : « C’est une formalité, on devrait donc voir la démolition de la Grande Place en octobre si tout va bien, avec un projet de construction en remplacement. C’est un grand sentiment d’accomplissement, ça faisait tellement longtemps qu’on attendait après ça et que la population voulait qu’on règle le problème de la Grande Place. Et on a bon espoir de pouvoir aller de l’avant avec le projet Paradis quand on aura fait un processus de consultation exhaustif. »

Plusieurs intervenants

La Coopérative Paradis a d’ailleurs fait partie des intervenants qui se sont présentés devant la commission de l’aménagement du territoire, présidée par Lise Thériault, hier (jeudi). « Il y avait la Ville, Paradis, Groupe Sélection, l’Association des propriétaires riverains. Ils sont en accord avec le projet et les modifications à la servitude. Ils auraient préféré que la servitude ait donné un vote par terrain, plutôt qu’un vote par propriétaire, on serait donc passé de 97 votes à 17 votes, mais ça n’a pas été revenu comme suggestion par les parlementaires. »

Pour la Ville de Rimouski, Marc Parent était accompagné du directeur général de la ville, Claude Périnet, de Me Chantal Gagnon de l’équipe juridique la Ville et de Me Denis Packenham. Le maire explique avoir fait valoir plusieurs arguments pour la modification de la servitude : « J’ai expliqué qu’il était impossible d’atteindre le 100 %, qu’on voulait respecter les droits des propriétaires riverains, ils ont des droits, on va les respecter. Maintenant, avec le vote aux 2/3, c’est un juste équilibre entre les droits des propriétaires et la capacité la ville de Rimouski de gérer ses projets. »

Travail souligné

La députée de Vaudreuil et porte-parole de l'opposition officielle pour les Affaires municipales, Marie-Claude Nichols, a mentionné que la commission avait également tenu compte des mémoires reçus et des commentaires déposés sur le site du Greffier.

Elle a également tenu à souligner, au terme de l’étude de la commission, l’« excellent travail » accompli par la ville de Rimouski dans le dossier : « Ce qui nous a beaucoup rassurés, c’est de voir la collaboration de la ville. Vous avez fait les bonnes étapes, vous avez trouvé une façon de fonctionner avec les nombreux intervenants dans le dossier tout en gardant en tête votre volonté d’embellir le centre-ville de Rimouski et tout en trouvant l’acceptabilité sociale. C’est toujours délicat, il y a des contents et des pas contents et dans un dossier comme celui-là, qui date des années 1970, on se dit qu’il faut quand même changer la vision, regarder ce qui se fait en 2019. En tant qu’ancienne mairesse, je trouve cela difficile de faire des modifications quand ça prend l’unanimité des gens. »

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