Sauvegarde de la cathédrale : « Un consensus acceptable » - Mgr Denis Grondin

De nombreux intervenants ont pris la parole, soulignant le cachet historique de ce bâtiment, le potentiel de son utilisation à des fins de culte, de culture et d’attraction et l’importance pour les générations à venir de l’orgue Casavant presque centenaire, « un joyau » de ce lieu.  

« On n’est pas là pour se regarder de travers. Aujourd’hui, on se rallye sur une expression beaucoup plus rassembleuse et en même temps, nous sommes tous pour une cathédrale qui a beaucoup de sens, qui a beaucoup d’histoire et qui peut être vivante. Les entretiens ont été respectueux les uns les autres, c’est la bonne voie et c’est dans le respect et en s’assoyant ensemble qu’on pourra arriver à quelque chose dans une recherche d’ouverture. J’ai confiance qu’en se serrant la main et en s’invitant mutuellement qu’on sortira des approches juridiques et des entêtements », commente Mgr Denis Grondin. Un chargé de projet devrait prendre place à temps plein d’ici quinze jours, ce qui est de bon augure selon Mgr Grondin.

De son côté, le président du Regroupement diocésain pour la sauvegarde de la cathédrale, Jacques Landry voit un début de rapprochement avec Mgr Grondin. « L’approche judiciaire ne donne rien de part et d’autre. Il est important de se rencontrer, de parler ensemble et de voir les solutions possibles. La population en général est consciente qu’on a entre les mains un joyau, mais elle réclame qu’on s’entende et on est rendu à cette étape-là. On dirait qu’on dort tous sur la “switch” et on espère qu’un mécène va arriver en réglant tous les problèmes. Ça ne marche pas de même dans la vraie vie. On l’a dit depuis le début. Ça n’a jamais été un problème d’argent, c’est un problème d’orientation de la cathédrale. Si on a le boss avec nous (Mgr Grondin), ça va marcher ! », assure-t-il.