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18 juin 2019

L’enjeu des hydrocarbures exposé au ministre de l’Environnement

©Gracieuseté

Des élus de la région et d’autres intervenants ont abordé la question de l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures avec le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charrette (à droite).

BAS-SAINT-LAURENT. Une délégation d’élus de la région ont rencontré la semaine dernière le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charrette dans le but de lui signifier l’absence d’acceptabilité sociale pour tout projet d’exploration et d’exploitation d’hydrocarbures.

La MRC de La Mitis et la Municipalité de Sainte-Luce avaient adopté, à l’hiver, une résolution d’opposition à l'exploration et l’exploitation pétrolière et gazière sur leur territoire. Le préfet Bruno Paradis et le maire d’Amqui, Pierre D’Amours ont participé à cette rencontre à Québec, à laquelle prenait part d’autres intervenants. L’aspect scientifique portant sur les risques de travaux d’exploration à proximité des sources d’eau potable et le devoir de précaution des municipalités ont notamment été abordés.

Les élus ont aussi voulu démontrer qu’il n’y a aucune acceptabilité sociale pour ce type de projet. « C’est nous qui payons pour ça et c’est nous qui prenons le risque de voir nos sources d’eau potable polluées. Nous avons aussi mentionné qu’en plus de mettre en danger notre eau potable, ça vient compromettre les activités sur nos territoires, que ce soit en lien avec le tourisme, l’agriculture, la foresterie, la chasse et la pêche. Ce sont des pans importants de notre économie qui pourraient être menacés. On pense que le jeu n’en vaut pas la chandelle », estime Bruno Paradis.

Le préfet est d’avis que le ministre Charette a bien saisi ces enjeux et salue son ouverture. Vu l’importance du dossier, il entend bien le relancer à l’automne.

« Depuis que nous avons adopté notre résolution, j’ai été approché par plusieurs personnes qui ont manifesté leur satisfaction à ce sujet. On exprime aussi à M. Charette que l’environnement n’est pas une mode. C’est un enjeu qui prendra de plus en plus d’ampleur. La population est de plus en plus conscientisée », plaide M. Paradis.

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