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12 juillet 2019

Gaston Rioux écope de 15 mois de prison pour des attouchements sexuels

Justice

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© - Le Laurentien

Le juge James Rondeau a imposé la sentence ce vendredi matin.

Gaston Rioux, 82 ans, de Saint-Mathieu-de-Rioux, écope de 15 mois de prison suivis d’une probation de trois ans pour des attouchements sexuels sur une personne mineure alors qu’il était en situation d’autorité.

Le juge James Rondeau a imposé la peine ce vendredi matin au palais de justice de Rimouski. Gaston Rioux devra se soumettre à un prélèvement d’ADN pour des fins d’analyse génétique. Il lui sera interdit de posséder des armes pour 10 ans et son nom sera inscrit au registre des délinquants sexuels à perpétuité.

En Défense, Me Rodrigue Joncas, estimait que la peine minimale d’un an de prison prévu au Code criminel pour les gestes d’attouchements était disproportionnée pour son client. Il avait plaidé pour une peine de 45 jours de prison assortie de travaux communautaires et de dons. Le procureur de la Couronne, Me Normand Morneau-Deschênes visait plutôt une peine de deux ans moins un jour de prison.

« La peine doit tenir compte des impératifs de dénonciation et de dissuasion. Des touchés et des baisers aux parties génitales sont des gestes graves, surtout sur une jeune fille présentant une déficience intellectuelle. On ne parle pas d’un événement isolé, mais d’une douzaine d’événements. Il a dit à la victime que ce serait elle sa blonde s’il était plus jeune. Il a demandé à la victime de garder le secret, ce qui prouve qu’il était conscient de l’illégalité de ses gestes. La sentence doit passer le message que les abus contre les enfants ne sont pas tolérés », plaidait Me Morneau-Deschênes.

Gaston Rioux a plaidé coupable le 27 mars 2018 à deux chefs d’accusation d’attouchements aux fesses, aux seins et à la vulve d’une jeune fille mineure entre le 20 juin 2012 et le 31 août 2015, à Saint-Mathieu-de-Rioux. La victime était âgée entre 12 et 16 ans au moment des faits. « Nous sommes au bas de l’échelle avec des attouchements sans intrusion. Mon client a plus de 80 ans. Le risque de récidive est très faible. Il a suivi une thérapie depuis les accusations. Il est sans antécédent judiciaire. Il n’y a aucune preuve de séquelles psychologiques pour la victime. Il a admis rapidement sa culpabilité et il démontre des remords. Il a amorcé une thérapie par lui-même, sans que ce ne soit imposé par le tribunal. Il n’y a pas eu de contraintes ou de violence sur la victime », argumentait Me Joncas.

 

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