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06 août 2019

Charles Lepage - clepage@medialo.ca

Départ d’une mission scientifique sur l’étude des baleines noires

RIMOUSKI - PROGRAMME SCIENCE EN MER

Le député d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia, Rémi Massé

©Photo : Charles Lepage - Le Laurentien

Le député d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia, Rémi Massé lors de l’annonce à Rimouski de cette mission scientifique sur la baleine noire dans le golfe du Saint-Laurent.

Une équipe de scientifiques de Pêches et Océans Canada formée d’une quinzaine de chercheurs se prépare à partir en mission à bord du Coriolis II afin d’étudier la baleine noire de l’Atlantique Nord, une espèce en voie de disparition

Cette expédition est le fruit d’un partenariat entre les scientifiques du ministère de Pêche et Océans à Darmouth, les chercheurs de l’Institut Maurice-Lamontagne et de différents organismes tels l’ISMER et l’UQAR entre autres.  

L’équipage arrivera sur le site de recherche mercredi pour une expédition de 28 jours dans le golfe du Saint-Laurent, en vue de recueillir des données importantes, qui aideront à mieux comprendre les répercussions du bruit causé par le trafic maritime sur la baleine noire de l’Atlantique Nord, et les risques associés aux collisions avec les navires, aux empêtrements et aux déversements de pétrole. « La plus grande concentration de baleines noire se trouve actuellement aux environs de 20 miles au large de la baie de Miscou (NB) dans le golfe du Saint-Laurent. Nous prendrons des échantillons par biopsie et des échantillons du nuage de vapeur quand les baleines respirent, on utilisera des drones qui prendront des photos, en plus d’observations visuelles de leur comportement et de leur santé », commente Mike Hammill, biologiste à l’Institut Maurice-Lamontagne.

L’expédition recueillera également des données afin de mieux comprendre les facteurs qui influent sur la répartition de la principale source de nourriture de la baleine noire de l’Atlantique Nord ─ les petits crustacés appelés copépodes. La mission se terminera le 3 septembre 2019 à Rimouski.

Mike Hammill, biologiste à l’Institut Maurice-Lamontagne.

©Photo : Charles Lepage - Le Laurentien

Mike Hammill, biologiste à l’Institut Maurice-Lamontagne.

Depuis le début du mois de juin, huit baleines noires de l’Atlantique Nord ont été retrouvées mortes dans le golfe du Saint-Laurent sur un troupeau ne comptant plus que 400 individus. « Transport Canada a déjà annoncé une série de mesures pour atténuer les risques associés à l’espèce dont l’accroissement de la surveillance aérienne, l’agrandissement de la zone de ralentissement actuelle plus à l’est et la limitation des vitesses obligatoires des navires, l’ajustement du seuil de déclenchement des fermetures de pêche, l’augmentation des investissements dans le programme d’intervention auprès des mammifères marins et l’octroi de plus de 5 M$ au cours des quatre prochaines années grâce au Fonds de la nature du Canada pour les espèces aquatiques en péril en vue de réaliser six projets qui vont protéger ces baleines », précise Rémi Massé, secrétaire parlementaire du ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique et député d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia.

 Le golfe du Saint-Laurent est actuellement une importante aire d’alimentation pour la baleine noire de l’Atlantique Nord ainsi qu’une zone de pêche et de navigation active.

« Pour protéger les baleines, nous devons savoir où elles se trouvent et comment elles utilisent leur habitat, ce qui dépend largement de l’endroit où elles s’alimentent. » -Rémi Massé

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