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15 août 2019

Un belvédère dès 2020 à Saint-Octave

Avec la collaboration de l’École d’architecture de l’Université McGill

Saint-Octave

©Jean-Philippe Langlais - Le Laurentien

Une fois aménagé, le belvédère offrira une vue unique sur le village, les champs et le fleuve Saint-Laurent.

PROJET. Un groupe de citoyens de Saint-Octave-de-Métis, de concert avec la Municipalité, travaille depuis un certain temps sur un projet d’aménagement d’un belvédère qui pourrait bien se concrétiser dès le printemps 2020.

Le belvédère doit être aménagé sur la montagne surplombant le village, non loin de la croix lumineuse. L’infrastructure permettra aux citoyens et visiteurs d’avoir un regard différent sur la municipalité, en plus d’admirer l’étendue des terres jusqu’au fleuve Saint-Laurent.

« Nous n’avons pas de lieu public de ce genre. À cet endroit, c’est vraiment la plus belle vue à Saint-Octave. C’est une carte de visite intéressante pour les gens de passage », souligne le maire de Saint-Octave-de-Métis, Martin Reid.

Étapes

La première étape du projet consistait à l’obtention de l’autorisation de la Commission de protection du territoire agricole du Québec, ce qui est chose faite. Le comité citoyen, appuyé par la Municipalité, travaille à la planification et la réalisation du projet. L’École d’architecture de l’Université McGill est également mise à profit. « C’est un projet d’application des pratiques où les étudiants viennent non seulement nous proposer un design, mais aussi l’installer sur place », explique M. Reid.

Le vœu des instigateurs du dossier est que l’infrastructure soit accessible beau temps, mauvais temps, et qu’elle puisse servir d’aire de repos et de réunion. Des pourparlers ont été entrepris avec la Société historique et patrimoniale dans le but de mettre les lieux en valeur. Le maire précise que l’accessibilité au futur belvédère constitue l’un des principaux défis du projet.

« On aimerait bien que tout le monde puisse y aller, mais le terrain comme tel n’offre pas un accès évident. Ça ira peut-être dans une seconde phase. C’est un défi qu’on pourra lancer aux gens de McGill. S’ils ont des solutions, nous allons les prendre », indique Martin Reid.

Des activités de financement ont eu lieu dans la dernière année. Le projet, qui se veut communautaire, sera financé grâce aux efforts déployés par le comité en place. « On n’a pas le budget final, mais si on devait construire à 100 %, on évalue rapidement le projet à une vingtaine de milliers de dollars. Toutefois, en travaillant avec un partenaire comme McGill, une bonne partie du travail est fait par ces étudiants. Pour les matériaux, le comité travaille pour aller en chercher une partie en commandites », explique le maire.

Commentaires

18 août 2019

Gilles Pelletier

Nous avons tous le devoir au Québec d’apprécier notre territoire, tout de même cinq fois la superficie de la France et de le mettre en valeur autant pour nous mêmes que pour les milliers de touristes qui visitent notre territoire annuellement. La Bas Saint-Laurent n’y échappe pas par la beauté de ses terres agricoles, ses collines verdoyantes et son fleuve qui montre ses flots bleus pour l’admiration de notre regard. L’idée de créer un promontoire à Saint-Octave est un exemple parfait de vouloir mettre en œuvre une « plus value » de son environnement pour en mettre davantage en valeur sa beauté et surtout pour en permettre un partage à toute personne capable d’apprécier une nature si généreuse. Bravo pour ce projet.

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