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06 septembre 2019

Pour une saine conciliation travail-études dans la région

EMPLOYEURS

Emma Savard

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Emma Savard, directrice de COSMOSS (Communauté ouverte et solidaire pour un monde outillé, scolarisé et en santé) Bas-Saint-Laurent.

La démarche COSMOSS Bas-Saint-Laurent fait de la conciliation travail-études une priorité cette année, un enjeu qui touche de plus en plus de jeunes dans un contexte de rareté de main-d’œuvre.

Pour s’attaquer à ce défi, COSMOSS Bas-Saint-Laurent, une réunion de multiples partenaires qui se déploie dans les huit MRC du Bas-Saint-Laurent, poursuivra son projet « Employeur engagé », qui a touché près de 1 000 jeunes de la région l’an passé. « On les sensibilise à une saine conciliation travail-études. On accompagne aussi les employeurs pour qu’ils fassent attention aux horaires de travail, au nombre d’heures, à la période des examens, pour ne pas nuire aux études des jeunes qu’ils emploient », explique la directrice de COSMOSS Bas-Saint-Laurent, Emme Savard.

Elle ajoute que les employeurs doivent prendre garde à ne pas aller recruter les jeunes avant l’obtention de leur diplôme. Elle indique que COSMOSS fournira cet automne à ce sujet, via les chambres de commerces et les carrefours emplois, de l’accompagnement dans les territoires des différentes MRC.

15 ans de concertation

La démarche COSMOSS, unique au Québec, souligne cette année ses 15 ans. Mme Savard y est directrice régionale depuis 10 ans. Elle croit que la concertation fait toute la différence au Bas-Saint-Laurent. « Je suis là depuis les débuts. Selon les statistiques du réseau de la santé, le taux de diplomation de la région et le taux de décrochage scolaire se sont améliorés. Les chercheurs nous disent que le Bas-Saint-Laurent, comme la Gaspésie et la Côte-Nord, présente de grands défis de défavorisation, particulièrement en milieu rural où il y a moins de services et davantage d’isolement. Malgré cela, on est en tête de liste en termes de taux de diplomation. »

Mme Savard fait savoir que le taux de diplomation a augmenté, depuis les années 2000, avant COSMOSS, de 11 % pour les garçons (76,4 %) et pour les filles, de 5 % (85,6 %), pour l’ensemble de la région. « Le taux de décrochage scolaire, lui, est passée de 25 % pour les garçons à 14,4 %, et pour les filles, de 9,7 % à 7,8 %. Le défi est clairement la scolarisation des garçons. »

Mme Savard se dit particulièrement préoccupée par la situation dans La Mitis, où le taux de diplomation après 5 ans (à partir de secondaire 1) se situe à 38 % pour les garçons.

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