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12 septembre 2019

Les animaux sauvages de la région seront bientôt sous bonne garde

REFUGE

Claudia PArent

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Claudia Parent estime qu’il est non seulement possible, mais souhaitable de bâtir un refuge pour animaux sauvages puisqu'une telle infrastructure n’existe pas dans la région.

Le projet de refuge pour animaux sauvages de Claudia Parent, de Saint-Fabien, commence à prendre forme. Il ne lui reste plus qu’à trouver l’endroit idéal pour son zoo/refuge, qu’elle espère pouvoir dénicher aux alentours de Rimouski.

Pour les besoins de son « Havre de la faune », Mme Parent souhaite trouver un lot à bois pour pouvoir y héberger tous les animaux orphelins qu’elle recueillera. « L’objectif est la réhabilitation d'animaux sauvages blessés ou orphelins. Idéalement, je recherche une terre de 20 hectares à pas plus de 10 km de Rimouski pour que les visiteurs puissent y accéder assez rapidement et pour créer assez d’achalandage pour me permettre d’embaucher un ou des employés et continuer d’opérer le refuge. On a visité quelques terrains de la région, mais ça ne convenait pas. Ça prend un petit boisé sur un terrain au Bic, à Sainte-Blandine ou Saint-Anaclet, ou encore Pointe-au-Père. » Mme Parent lance ainsi un appel à toute personne qui pourrait l’aider à dénicher le terrain adéquat et disponible pour créer son zoo, à la manière du Miller Zoo en Beauce ou encore du Bioparc de la Gaspésie à Bonaventure.

 

Nourrir les orphelins

Mme Parent a besoin, en attendant, de généreux donateurs afin de pouvoir continuer à nourrir et soigner tous ses orphelins cet hiver. « Payer tout ça de ma poche, ça commence à chiffrer. Nous avons donc lancé une campagne de sociofinancement de 5 000 $ via la plateforme Web La Ruche, pour me permettre de passer l’hiver et jusqu’à ce que je trouve le terrain. »

Elle estime que le coût du projet pourrait avoisiner 1 M$ à terme, en incluant l’achat du terrain, la construction des bâtiments et la mise en place d’enclos. Tout est prêt, le plan d’affaires, le plan de localisation des bâtiments, le permis nécessaire du ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs, ainsi que le nom que prendra le refuge, « Le Havre de la Faune ». Même quelques animaux sont déjà hébergés, en attendant, chez Mme Parent.

Claudia PArent

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Deux des quatre bébés ratons orphelins nourris par Claudia Parent.

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Les quatre bébés ratons laveurs que Mme Parent a nourris au biberons en attendant de pouvoir les relâcher dans la nature.

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Claudia Parent a trouvé Léa la corneille blessée sur une route. Après un passage chez le vétérinaire et une réparation d'aile, Léa ne pourra plus voler. Elle fait donc partie des animaux que le refuge gardera à long terme.

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Mooseline a été apportée à Claudia après avoir été trouvée seule, pleurant en plein bois.

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Mooseline ne pourra être relâchée dans la nature car elle est maintenant trop habituée au contact humain.

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Claudia Parent et un de ses petits pensionnaires à poils.

Mooseline et Léa

En effet, à la suite de l’article paru dans le journal L’Avantage le 7 février dernier, cette amoureuse des animaux indique que plusieurs personnes lui ont apporté des animaux sauvages orphelins, qu’elle a hébergés dans des abris de fortune sur le terrain de sa fermette, comme solution temporaire. « On a reçu sept bébés ratons-laveurs orphelins, un bébé orignal, un goéland et une corneille blessés, trois bébés pigeon, deux bébés écureuils, une oie blanche et on a aidé deux bébés mouffettes. » Le bébé orignal, Mooseline, qui ne pourra être remis dans la nature, restera chez Mme Parent, tout comme Léa la corneille, qui ne peut plus voler. En revanche Mme Parent compte remettre les petits ratons dans la nature sous peu. Les autres animaux ont été relâchés.

À 27 ans, Claudia Parent se dit fermement motivée par ce projet, qui a pris naissance à la suite de péripéties avec une bernache du Canada blessée à Rimouski cet automne. Mme Parent avait alors constaté un manque d’infrastructures pour aider les animaux sauvages blessés ou abandonnés dans la région. Spécialiste en psychologie et comportement équins, Mme Parent possède déjà une entreprise d’élevage de chevaux. 

La campagne de sociofinancement a débuté dimanche sur la plateforme La Ruche : https://laruchequebec.com/projet/havre-faune-6144/. Pour joindre Mme Parent : 418-732-4232.

Commentaires

15 septembre 2019

FRANCINE D'Astous

Une terre avec un boisé à St - Antonin est à vendre. Il y a des bâtiments et une maison. Je ne sais pas si c'est trop loin pour toi. Mais moi, je vois très bien ton zoo à cet endroit très grand espace...

16 septembre 2019

steeve

Non aux zoos. Ils faut les remettre sur pieds et les retourner dans la nature. Non aux zoos.

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