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13 septembre 2019

Anthony Ricard-Bérubé est acquitté

Conduite dangereuse ayant causé la mort

Anthony Ricard-Bérubé

©Photo Facebook - Le Laurentien

Anthony Ricard-Bérubé a été acquitté.

Anthony Ricard-Bérubé, 21 ans, de Drummondville, est acquitté de l’accusation de conduite dangereuse ayant causé la mort d’André Fortier lors d’une collision survenue le 29 mai 2018 sur la route 132 à Saint-Simon-de-Rimouski.

Le juge de la Cour du Québec, Richard Côté, a rendu son verdict ce vendredi matin au palais de justice de Rimouski. Il estime que la preuve présentée par le ministère public lors du procès ne permet pas d’établir hors de tout doute raisonnable la responsabilité criminelle de l’accusé. « La version de l’accusé soulève un doute raisonnable sur sa culpabilité. Selon les témoignages entendus, il n’y avait aucune possibilité d’effectuer un dépassement. La thèse qu’il se soit endormi est supportée par un témoin qui dit qu’il avait la tête penchée sur le volant et qu’il ralentissait », mentionne le juge.

L’impact mortel est survenu lorsque le véhicule de Ricard-Bérubé a quitté sa voie par percuté un premier véhicule du côté passager puis le véhicule de la victime de face. L’accusé travaillait depuis peu à Drummondville comme conducteur de remorque en soirée. Il était venu assister aux funérailles d’un ami le 28 mai. Il avait alors couché chez son oncle où il serait arrivé vers 20 h 30. Il dit avoir bu quatre bières et s’être couché à 3 h 30. Il avait demandé à son oncle de le réveiller à 10 h 30 pour avoir le temps de se rendre à son travail à 17 h à Drummondville.

Au procès, la procureure de la Couronne, Me Julie Gagné, a mis en preuve des dépassements survenus à Saint-Fabien dans les minutes précédent l’accident. Le juge Côté considère qu’il y a eu des excès de vitesse, mais que cela ne constitue pas une conduite dangereuse au sens du Code criminel. L’accusé dit qu’il ne textait pas et qu’il n’avait pas eu de signe de somnolence avant l’impact. « La conduite dangereuse implique une conduite objectivement dangereuse pour le public. Elle ne doit pas être analysée en tenant compte des conséquences », précise-t-il.

 

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