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14 janvier 2019

Une nouvelle école voit le jour à Rimouski

Jean Létourneau et Martin Beaulieu

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Jean Létourneau et Martin Beaulieu

L’École des entrepreneurs du Québec à Rimouski, dirigée par Véronique Mariève Gosselin, sera inaugurée cette année, à côté du local occupé par La Station, sur Saint-Germain Est.

 

Le directeur général de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER), Martin Beaulieu, indique qu’il s’agit d’un pas important pour l’attractivité de la région. « C’est un signal fort qu’on envoie. Rimouski a toujours eu l’étiquette d’une ville tranquille de fonctionnaires. Mais c’est aussi une belle ville entrepreneuriale, la preuve en est, on a l’École des entrepreneurs chez nous ! »

En dehors de Montréal, le noyau fondateur, il existe seulement trois autres campus de ce type au Québec, à Gatineau, Trois-Rivières et Rimouski. « C’est une école « dématérialisée » avec du contenu Webex et en ligne pour donner l’information où on en a besoin, un outil d’accompagnement des PME en démarrage de 1 à 10 employés. Avec ça, on possède un leadership dans l’Est, jusque sur la Côte-Nord et aux Îles-de-la-Madeleine », précise le directeur du développement économique à la SOPER, Jean Létourneau.

M. Beaulieu explique que chaque école a son propre champ d’expertise, encore à déterminer à Rimouski.  « L’idée est de développer les programmes plus adaptés à notre tissu entrepreneurial. Chaque école est autonome dans les champs d’expertise qu’elle souhaite développer. On est en train de trouver notre champ d’expertise, on veut voir les enjeux avec tous les partenaires de formation et économiques du territoire. »

La SOPER est un partenaire financier de l’école, et elle donnera un accompagnement à la formation prodiguée par l’école.

Attractivité

En plus du coup d’envoi de la nouvelle école, la SOPER entend cette année poursuivre ses efforts d’attractivité, entre autres avec l’initiative « industrie 4.0 ». « La seule façon qu’on a d’être aussi performant en région qu’à Montréal, c’est de faire de la valeur ajoutée en utilisant des moyens technologiques comme les outils de gestion intelligents », indique M. Beaulieu.

Une des façons d’offrir cette valeur ajoutée passe par cette initiative, qui consiste à rendre les industries « intelligentes » : « Par la technologie, on a des données en direct sur les approvisionnements, les clients, sur l’usure des composantes de la chaine de production, l’atteinte des seuils critiques. Par exemple, le système sait que quand il reste 12 pièces d’une composante, il faut en racheter d’autres », explique M. Létourneau.

La SOPER a créé, en 2018, une cohorte de huit entreprises manufacturières de la région, dont trois dans la MRC, Miralis, Structures GB et PMI, qui suivent ce programme de formation d’un an. M. Beaulieu précise qu’il s’agit d’un programme provincial et que le mandat de la SOPER est de convertir d’autres entreprises au 4.0 : « On espère monter une autre cohorte en 2019, cela suscite un intérêt et nous avons déjà identifié quelques entreprises. Il y a des entreprises pour lesquelles il est plus facile d’entrer dedans. On essaie d’augmenter la plateforme d’utilisateurs de ce genre de technologies pour aller chercher des gains de rentabilité, de production. »

L’ « industrie 4.0 » permet également des solutionner les enjeux de personnel et la rareté de main-d’œuvre : « Lorsque l’usine est « intelligente », il est possible de produire autant avec un certain type d’employés en moins. On pourra par exemple avoir des manœuvres en moins, mais ces employés seront amenés à superviser des opérations, ils pourront être convertis en techniciens, souvent avec de meilleurs salaires. », fait valoir M. Létourneau.

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