Justice
Retour08 octobre 2019
Le procès de Patrick Chénard prévu pour trois semaines débutera le 6 janvier
Agressions sexuelles
©Alexandre D'Astous - Le Laurentien
Le palais de justice de Rimouski.
Prévu pour trois semaines, le procès de Patrick Chénard, un massothérapeute de 26 ans de Rimouski, accusé d’avoir commis des agressions sexuelles sur neuf femmes, dont une d’âge mineur, dans l’exercice de ses fonctions débutera le 6 janvier au palais de justice de Rimouski.
Patrick Chénard a été cité à son procès au terme de son interrogatoire au préalable, une nouvelle procédure remplaçant l’enquête préliminaire traditionnelle. Elle se tient à huis clos, sans juge. Les témoignages des présumées victimes sont frappés d’une ordonnance de non-publication. La date du procès a été fixée lundi au palais de justice de Rimouski.
Chénard a été remis en liberté moyennant une caution sans versement de 1 000 $. Il lui est interdit de tenter d’entrer en contact avec les plaignantes et de se trouver en leur présence. Les gestes reprochés à l’accusé se seraient produits entre le 26 novembre 2015 et le 24 avril 2018.
« Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée. Il s’agit d’une structure de commandement unifié au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Cette coordination provinciale permet donc une mise en commun des ressources policières et vise à mieux protéger les victimes », mentionnait le service des communications de la SQ dans un communiqué émis le 1er juin 2018, date de l’arrestation de Chénard par les policiers du poste de la MRC Rimouski-Neigette.
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