Un campus de notoriété internationale dans les cartons des Jardins de Métis

La direction des Jardins de Métis souhaite accueillir un campus du Collège du Monde Uni (United World College), offrant une éducation de classe mondiale aux meilleurs étudiants internationaux.

Depuis environ un an, les Jardins de Métis ainsi que le député sortant et candidat libéral d’Avignon – La Mitis – Matane – Matapédia, Rémi Massé, travaillent sur le dossier. Le nouveau campus envisagé serait localisé à Grand-Métis et deviendrait le premier du genre dans un environnement francophone. Le réseau des Collèges du Monde Uni compte présentement 18 institutions sur quatre continents, dont un seul au Canada (Victoria). Les dirigeants de ce réseau ont déjà démontré de l’intérêt envers la région, notamment en raison de l’environnement, la proximité du fleuve et la présence de centres de recherche.

L’initiative pourrait permettre aux Jardins de Métis de compter sur des installations bonifiées en plus d’être ouverts sur 12 mois. La venue de travailleurs spécialisés est aussi envisagée. La construction et la transformation des infrastructures présentes se chiffreraient à environ 20 M$. L’annonce à l’été de la mise en place d’un atelier du futur pour 575 000 $ constitue un début dans la volonté de moderniser les installations en place.

« Ça va demander des investissements importants du fédéral et d’autres organismes autour de nous qui peuvent nous appuyer. L’étude préliminaire nous indique qu’on le terrain et une bonne partie des infrastructures existantes. On n’a pas encore déposé le projet. On en est vraiment à l’étape d’idéation », décrit le directeur général des Jardins de Métis, Alexander Reford.

D’autres analyses plus poussées seront menées au lendemain des élections fédérales afin de boucler le montage financier du projet, ce qui mènera au dépôt du projet auprès des différentes instances. « Quand on parle de 18 à 20 bâtiments, on parle de 18 à 20 plans et devis. Beaucoup de travail doit être fait par les professionnels. Le portrait global, à date, c’est que nous sommes bien positionnés », estime M. Reford.

« C’est un projet porteur sur lequel on travaille plusieurs mois. C’est quelque chose qui rencontre l’ensemble des objectifs qu’on a en termes de communauté pour pouvoir assurer son développement. On a l’environnement et les infrastructures. Tout est là. Des fois, on oublie tout ce qu’il peut y avoir dans la région », ajoute Rémi Massé, qui a pris pour engagement de soutenir ce projet.