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21 octobre 2019

300 personnes réunies pour discuter du bien-être des aînés dans Rimouski-Neigette

COLLOQUE BIEN VIEILLIR

Harold Lebel et denise gagnon

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Le député Harold LeBel, accompagné de Denise Gagnon, lors de la clôture du colloque vendredi.

Le colloque bien vieillir dans Rimouski-Neigette a attiré près de 300 personnes à l’Université du Québec à Rimouski la semaine dernière, toutes concernées par l’élaboration de pistes solutions relatives au vieillissement de la population et à la qualité de vie des aînés.

La directrice du Carrefour 50 + du Québec, Denise Gagnon, se dit très satisfaite de l’engouement pour l’événement : « Il y a eu beaucoup de monde, de belles conférences sur les mythes et réalités du vieillissement, les statistiques sur les aînés. On a eu 260 inscriptions et près de 200 personnes ont fréquenté nos 10 ateliers. Mais le panel, ouvert à tous, a également attiré du monde en plus. »

Mme Gagnon ajoute que toutes les données recueillies vont être compilées dans un bilan en 2020 : « On veut passer à l’action, pas juste le dire, on veut aller de l’avant. En 2018, 25 % de la population du Bas-Saint-Laurent avait plus de 65 ans et si la tendance se maintient en 2035, les 65 ans et plus atteindront 36 % de la population. Il faut réagir. »

Une référence au Québec

La directrice indique que les solutions envisagées lors du colloque pourront servir à l’ensemble du pays, dans la mesure où le reste du Québec devra faire face à la même situation d’ici 10 ans. « C’est la première fois qu’on fait ça, et on va être une référence dans le Québec. » Le colloque a même eu la visite de la ministre responsable des Aînés et Proches aidants, Marguerite Blais, qui est venue expliquer que le vieillissement de la population ne concernait pas seulement le domaine de la santé, mais celui du transport, du logement, des proches aidants, du monde municipal. »

Le député Harold LeBel se dit confiant que les pistes de solutions abordées seront mises en action. « Il y a beaucoup de choses qui existent, mais ça commençait à perdre du souffle, mais le vieillissement, lui, augmente. Je pense qu’il fallait brasser la cage. Il y a beaucoup de pauvreté chez les aînés, surtout en ruralité. Ce que j’ai fait, c’est un « wake-up call » pour qu’on se réveille, il faut se parler pour se donner un genre de plan pour aider les aînés, comment développer nos régions en se préoccupant de services aux aînés, des services de proximité. »

Le député ajoute que des initiatives surprenantes ont été mises de l’avant : « Le syndicat des postiers est venu nous dire qu’en faisant le tour des maisons, ils voient des situations. Ils ont proposé un projet pilote intéressant pour la région, ils pourraient devenir des sentinelles. Les gens du Centre intégré de santé ont trouvé ça intéressant, ils vont se parler. »

 

Commentaires

21 octobre 2019

Gilles Pelletier, Québec

Pour le Parti Libéral, il faut avoir 75 ans pour avoir droit à un sac de « paparmannes » pas avant. Le Bloc lui, il est plus généreux parce qu’il ne sera jamais au pouvoir et ne sera jamais capable de réaliser sa promesse. Pour les autres formations, les vieux ça ne les intéressent pas. Alors chers aînés (es) ne comptez que sur vos propres moyens pour survivre jusqu’à votre trépas, car aucun Gouvernement ne viendra rabaisser vos paupières quand l’heure de l’éternel dodo sera venu.

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