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23 octobre 2019

Une usine mobile de béton bitumineux pourrait s’installer dans Sacré-Cœur

RIMOUSKI

conseil municipal de Rimouski

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Une partie du conseil municipal de Rimouski, réunit hier (mardi) soir.

Le Conseil municipal de Rimouski appuie l’installation d’une usine mobile de béton bitumineux dans le district Sacré-Cœur, anticipant d’importants investissements en infrastructures routières dans les prochaines années.

Le Conseil municipal de Rimouski a voté une résolution à l’effet d’appuyer l’entreprise Construction B.M.L., division de Sintra, dans sa demande auprès de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ), une étape essentielle pour effectuer les travaux, indique le maire de Rimouski, Marc Parent.

Le maire a également précisé que la compagnie désire installer cette usine mobile temporaire en raison de possibles contrats importants à venir provenant du ministère des Transports en 2020. Le Conseil évoque, dans sa résolution, l’impact favorable des investissements en infrastructures routières sur le développent économique de la région : « Il est nécessaire d’avoir accès à une offre de matières premières essentielle à la réfection, à l’entretien et au parachèvement des infrastructures routières, notamment en ce qui concerne l’autoroute 20. »

En marge de la séance publique, le maire a expliqué que l’usine temporaire serait aménagée à l’intérieur du périmètre de la carrière de la compagnie, qui se trouve sur la route Belair, district Sacré-Cœur, à proximité du Lieu d’enfouissement technique (LET) de la Ville et de l’autoroute 20. « Il y aura probablement des impacts sur la population avoisinante, donc ils ont choisi un site ou il n’y a pas de résidence, à moins de 150 mètres, tel que la loi l’exige, ce qui permettra de maintenir les opérations de l’usine temporaire 24 h sur 24 h. Donc les travaux de pavage pourront être faits la nuit pour avoir le moins d’incidence possible sur les utilisateurs de la route. »

Manque de concurrence

Le nombre limité d’usines de béton bitumineux dans la région est un facteur préoccupant, selon le maire de Rimouski. En mars dernier, celui-ci se disait déjà inquiet du manque de soumissionnaires dans l’octroi de certains contrats d’asphalte et de ciment, induisant un manque de compétition pour les appels d’offres de la Ville. « Il y a un manque de compétition qui fait qu’on se retrouve dans des situations où il y a des augmentations de prix substantielles pour la tonne, d’autres compétiteurs pourraient venir se greffer au marché, mais c’est hors de notre contrôle. »

La situation demeure extrêmement préoccupante, comme l’affirme le maire : « On en a encore parlé récemment à la table des élus, la problématique du manque de concurrence fait mal aux municipalités et au gouvernement du Québec. Il y a eu plusieurs réflexions sur les avenues qui pourraient s’offrir aux municipalités pour trouver des solutions alternatives, mais c’est extrêmement complexe comme dossier, et malheureusement, pour le moment, ce sont les municipalités qui en paient le prix, et conséquemment, les citoyens. » 

Le maire avait évoqué en mars dernier, comme piste de solutions, que les municipalités puissent participer aux appels d’offre du ministère des Transports afin e bénéficier des mêmes échelles de prix que le gouvernement provincial. Il explique que pour le moment, il ne s’agit encore que de vœux pieux. « Il faut comprendre que le monde du bitume est complexe, le bitume utilisé pour les autoroutes n’est pas le même que celui utilisé pour les routes municipales, la composition est différente, c’est un de enjeux. Mais on travaille de concert avec l’Union des municipalités du Québec (UMQ) pour trouver des solutions. »

Commentaires

23 octobre 2019

Belzile Lisette

Bravo ils ont garder le crucifix...

23 octobre 2019

Gervais Fillion

Un "plan" d'asphalte parce que s est de ca qu il s'agit,,ca pue en ta et y en a des camions qui voyagent! Checker ben ca et cacher les pas trop dans le bois ou en arriere d une butte de sable ok!!! BML y save deja les contrats d'asphalte dans l'Est qui s'en vienne,,,,pas pire hein!!

23 octobre 2019

Jfiliber

Il y aura pas de compétition B M L ce sont eux qui on les pavages laurentiens il y as pas grand compétition la me le maire

24 octobre 2019

Mike

Pourquoi ne pas penser plus loin et vraiment aménager un plan permanent d'asphalte en dehors des zones résidentielles des quartiers et fermer celui des Pavages Laurentiens qui est devenu une nuisance sonore par le passage incessant des camions qui approvisionnent en matériel le plan actuel en plus d'avoir vu une augmentation des volumes d'asphalte produits et transportés par camion depuis 5 ans . On va invoquer les droits acquis , mais maintenant les lois sur l'environnement sont de plus en plus invoquées dans des recours collectifs cîtoyens avec des jugements favorables aux citoyens contre des entreprises qui causent des nuisances par le simple fait de leur présence et leurs activités , sans avoir à faire la preuve directe de dommages sûbits . Actuellement , Pavages manque de matériel et transporte par camions 55 pieds la pierre concassée nécessaire à sa production. Un double transport pour rien. Au lieu d'utiliser l'autoroute et ses accès , les camions traversent la ville en entier sur les boulevards St-Germain , Lepage et autres ,la plupart du temps à des vitesses bien supérieures à la limite permise dans le but de faire plus de voyages , donc plus de kilomètres par jour . En plus , la ville à permis par règlement que les travaux débutent plus tôt à 6 heures du matin , maintenant , on voit des camions circuler à 5h30 du matin et la ville tolère . En passant cette modification au règlement sur le bruit , le maire justifiait les changements par les activités d'entretien des terrains de golf pour le tourisme , mon oeil . Quand est-ce que les citoyens auront leurs mots à dire ? Sûrement pas avec les élus actuels . Tellement pas de concurrence qu'il sont sûrs de décrocher les contrats un an d'avance avant même que les devis ne soient publiés. Un oligopole de l'asphalte.

24 octobre 2019

steeve

Pauvre petit peuple qui ne fait que chialer aussitôt qu'il y a une boite de visses qui commence à sonner. Découragent.

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