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29 octobre 2019

L’homme d’affaires Gilbert Michaud condamné à 36 mois de prison pour agression sexuelle

Justice

Palais Mont-Joli

©Alexandre D'Astous - Le Laurentien

Le palais de justice de Mont-Joli.

L’homme d’affaires de Luceville, Gilbert Michaud, 77 ans, a été condamné à 36 mois de détention, lundi au palais de justice de Mont-Joli, pour le viol et des attouchements sexuels sur la même victime qui était dans son entourage au moment des événements remontant à 1972.

Le juge de la Cour du Québec, Jules Berthelot, a déclaré l’accusé coupable de deux événements de viol et d’un d’attouchement sexuel. Pour le premier viol, le juge estime que la plaignante avait 13 ans. Les trois événements se sont produits entre le 1er juin 1972 et le 31 décembre 1974.

La peine comprend également un prélèvement d’ADN pour analyse génétique, une interdiction de posséder des armes pendant 10 ans ainsi que l’inscription au registre des délinquants sexuels à perpétuité.

Le juge a résumé les témoignages entendus au procès. « La plaignante raconte que l’accusé lui a donné un rendez-vous et qu’ils se sont rendus sur une petite route de gravier dans un camion bleu. Ils se sont arrêtés près d’un boisé, ont bu de l’alcool et il a sorti une peau de mouton sur laquelle ils se sont allongés. L’accusé a détaché son pantalon. La victime, qui était vierge, lui a demandé d’arrêter, mais il a continué et il l’a pénétré. Elle dit qu’elle a eu des douleurs pendant deux semaines ».

Un deuxième événement est survenu lors d’une promenade en moto où l’accusé se serait masturbé sur la plaignante, mais sans la pénétrer, d’où la condamnation à des attouchements sexuels.

Ensuite, la plaignante raconte un troisième événement où l’accusé est allé la chercher à l’école Paul-Hubert pour l’amener dans un motel de la région. « Ils ont alors pris une douche ensemble et il l’a pénétré. La plaignante dit que l’accusé a voulu avoir d’autres rencontres, mais qu’elle a refusé. Elle a dénoncé en juin 2016 », raconte le juge.

L’accusé avait 29 ou 30 ans au moment du début des agressions. Il a toujours nié les agressions. « Dans son témoignage, il tente toujours de s’éloigner de la plaignante. Il dit qu’il n’a jamais eu de peau de mouton, qu’il ne prenait pas de boissons fortes, qu’il n’a jamais écrit de mot à la plaignante. Le tribunal ne croit pas l’accusé et il estime que la Défense n’est pas parvenue à soulever un doute raisonnable sur sa culpabilité. Le tribunal considère le témoignage de l’accusé crédible et il estime que le ministère public s’est déchargé de son fardeau de prouver la culpabilité de l’accusé qui est donc reconnu coupable », tranche le magistrat.

 

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