Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

04 novembre 2019

Le transport collectif au cœur des priorités pour le Conseil régional de l’environnement

BAS-SAINT-LAURENT

Patrick Morin

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Patrick Morin et le CREBSL ont également publié une étude sur l'électrification des transports en commun au Bas-Saint-Laurent en 2018.

Le Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent (CREBSL) croit que les investissements du gouvernement doivent être orientés vers le transport collectif plutôt que vers le réseau routier, sans pour autant négliger son amélioration.

Le Conseil fait savoir qu’actuellement, les trois quarts des fonds du Plan québécois des infrastructures (PQI) sont affectés au développement routier, et seulement un quart au transport collectif. « Inverser ces proportions serait à préconiser, à l’instar de l’Ontario qui alloue environ 76 % au transport collectif », estime le directeur-adjoint du CREBSL, Patrick Morin.

Dans son mémoire envoyé au ministère des Transports (MTQ) le 28 octobre, le Conseil insiste sur l’importance de miser sur le transport collectif et actif, ainsi que sur l’électrification, pour orienter les investissements vers une mobilité durable. Le CREBSL indique en effet que la majorité du pétrole consommé au Bas-Saint-Laurent, qu'il estime à environ 56 % chaque année, l’est pour le transport individuel. « C’est donc LA priorité qui doit orienter toutes nos décisions en transport. Un développement global du transport collectif et son électrification implique d’affecter des budgets et des ressources humaines pérennes, ainsi que différents incitatifs, comme des subventions pour l’achat de véhicules, le développement d’infrastructures de recharge, ou la formation de la main-d’œuvre », ajoute M. Morin.

Transport de marchandises

Le CREBSL suggère de recourir, dans un même trajet, à plusieurs modes de transport, particulièrement le ferroviaire et le maritime, et ce pour agir sur le coût environnemental et économique du transport de produits de consommation,. « Une telle orientation nécessiterait la mise à niveau et l’optimisation des infrastructures ferroviaires et maritimes, ce qui, par ricochet, permettrait d’améliorer significativement les services de transport de personnes par traversier et par train. Pour le transport routier de marchandises, l’électrification sur les courtes distances et les biocarburants sur les longues distances sont des nouvelles technologies vers lesquelles transiter et qui nécessitent des incitatifs.»

Financer le changement

Le CREBSL demande que soient mises en place des mesures récompensant les comportements souhaités et décourageant ceux qui ne répondent pas aux principes de la mobilité durable. « Suivant cette logique, on pourrait majorer la taxe sur le carburant pour le financement du transport collectif partout au Québec, une mesure déjà en place dans quelques régions – à Montréal et en Gaspésie, par exemple. D’autres mesures « écofiscales » seraient ensuite à envisager à moyen et long termes. » Le directeur-adjoint croit que cela permettrait d'accentuer efficacement le processus de transformation des habitudes et des décisions en matière de mobilité tout en poursuivant la sensibilisation.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média