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11 novembre 2019

Un coup de pouce pour les entreprises qui prennent un virage vert

NOUVEAU FONDS ÉCOLEADER

Mylène Joncas, Zaïneb Oubaita, Amélie St-Laurent Samuel et Claude Morasse, réunis ce lundi matin à l’École d’entrepreneuriat du Québec – campus du Bas-Saint-Laurent, afin de lancer le Fonds Écoleader.

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Mylène Joncas, Zaïneb Oubaita, Amélie St-Laurent Samuel et Claude Morasse, réunis ce lundi matin à l’École d’entrepreneuriat du Québec – campus du Bas-Saint-Laurent, afin de lancer le Fonds Écoleader.

Le nouveau Fonds Écoleader, qui vient d’être lancé au Bas-Saint-Laurent et au Québec, vise à permettre à des entreprises de la région d’adopter des pratiques d’affaires écoresponsables ou de faire l’acquisition de technologies propres.

Ce programme, initié par le ministère de l’Économie et de l’Innovation, repose sur une enveloppe de financement de 18,5 M$, dont pourraient bénéficier 50 000 entreprises au Québec, dont 1 600 au Bas-Saint-Laurent d’ici 2023. « Ça vise les entreprises à passer à l’action. Il y a trois catégories principales de projets, études et diagnostics, plans d’action et accompagnement avec des experts. On a deux volets de projets, u volet pour l’entreprise qui souhaite faire un projet pour gestion matière résiduelle ou gestion de l’eau par exemple, possibilité d’atteindre 50 % du financement pour engager un expert. Le deuxième volet se destine à des cohortes d’entreprises, qui ont les mêmes défis. », explique la directrice partenariats et développement stratégique du Fonds d’Action québécois pour le développement durable, Amélie St-Laurent Samuel.

Un réseau de 18 agents, présents dans toutes les régions du Québec, assurera également le soutien de ces entreprises en les orientant dans leurs démarches. Au Bas-Saint-Laurent, c’est le Créneau Écoconstruction qui accueille l’agente du Fonds Écoleader, Mylène Joncas. « Il y a déjà de belles initiatives écoresponsables dans la région, comme Synergie Matanie ou l’économie circulaire du Kamouraska, et des initiatives individuelles d’entrepreneurs. Mon rôle est de faire avancer les entreprises plus loin, de comprendre leurs défis et de les orienter vers des solutions. » Le programme mise également sur la collaboration et la synergie avec les divers organismes de développement économique du territoire.

Mylène Joncas

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Mylène Joncas a pour mandat de guider les entreprises de la région à adopter des pratiques d'affaires écoresponsables.

Trois bonnes raisons

Zaïneb Oubaita, chargée de projet pour le Centre québécois pour le développement durable (CQDD), un autre partenaire du Fonds Écoleader, indique que les entreprises peuvent retirer plusieurs bénéfices de l’adoption de pratiques d’affaires écoresponsables : « Je les appelle « trois bonnes raisons pour passer à l’action ». Ce sont les attentes des consommateurs, qui sont de plus en plus nombreux à être prêts à payer plus chers pour des produits et services écoresponsables, les attentes des grands acheteurs au Québec et à l’échelle internationale, puisque les donneurs d’ordres sont de plus en plus nombreux à intégrer des critères de développement durable dans leurs choix, ce qui donne des avantages concurrentiels pour des PME qui ont déjà mis en place actions écoresponsables. Enfin, l’adoption de telles pratiques peut être un atout pour attirer et retenir les nouvelles générations dans un contexte de rareté de main-d’œuvre. »

Transformer une contrainte en opportunité

Mme St-Laurent Samuel ajoute qu’au Québec de manière globale, certaines entreprises, qui ont des modèles d’affaires directement liés à ces enjeux environnementaux ont adopté des pratiques d’affaires écoresponsables rapidement, mais que certaines ont besoin d’être plus convaincues, comme dans le secteur du commerce au détail : « Les entreprises qui ont des modèles d’affaires liés à ces enjeux, pour qui l’énergie est un intrant très important par exemple, l’ont vu plus rapidement, car ça implique une réduction des coûts. Mais il y a des entreprises pour lesquelles c’est plus complexe, comme dans le commerce de détail, ou parfois on a peu d’espace, ou encore, on est lié sur la mission. » 

Le président du comité de créneau chez Créneau Écoconstruction, Claude Morasse, indique pour sa part que le volet environnemental est encore trop souvent perçu comme une contrainte à coût élevé pour les entreprises et qu’il faut travailler à faire changer les perceptions et les mentalités. « Le contexte actuel fait en sorte que les entreprises qui auront pris un virage vert sont celles qui auront transformé une problématique en opportunité, c’est pourquoi nous comptons sur notre agente. »

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