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15 novembre 2019

Charles Lepage - clepage@medialo.ca

L’heure des décisions a sonné pour le projet d’ébénisterie communautaire

RIMOUSKI

À l’avant, Normand Pelletier, président du projet Ébénisterie communautaire,  les membres du comité et le député de Rimouski-Neigette Harold LeBel.

©Photo : Charles Lepage - Le Laurentien

Les promoteurs du projet, le député Harold LeBel et les membres du comité du projet d’ébénisterie communautaire à Rimouski.

L’implantation d’un projet d’ébénisterie communautaire à Rimouski fait du surplace et les promoteurs de ce projet lancent un cri du cœur.

Fondé en novembre 2017 par des aînés de Rimouski, ce projet d’ébénisterie communautaire a obtenu 26 lettres d’appui provenant d’associations de retraités, de clubs des 50 ans + et d’organismes communautaires représentant plus de 7000 membres. Le député Harold Lebel et le Centre intégré de la Santé et des services sociaux (CISSS-BSL) ont reconnu la pertinence du projet pour le vieillissement actif.

Pourtant, deux ans plus tard, les promoteurs de ce projet doivent lancer un cri du cœur au conseil municipal de Rimouski afin de dénouer l’impasse qui les obligera à retourner certaines subventions reçues si un local n’est pas mis à leur disposition d’ici les Fêtes.

En conférence de presse vendredi matin, le président de ce projet, Normand Pelletier, a rappelé que la demande de son groupe visait l’obtention d’un local d’environ 2000 pi ², que ce local serait opéré à très peu de frais par des bénévoles et qu’avec les inscriptions possibles au départ, cet atelier bénéficiait d’une base d’opérations pour les trois prochaines années.

« Présentement, nous avons des soutiens financiers pour l’achat d’équipements, une subvention de 25 000 $ du gouvernement fédéral, un montant de 5 000 $ obtenu de la Caisse Desjardins conditionnel au démarrage et des dons d’équipements d’ébénisterie d’une valeur de 5 000 $ que nous devrons retourner si ce projet n’avance pas. Tout ce qu’il manque, c’est un local. On considère qu’après deux ans d’attente, on a été assez patients », précise Normand Pelletier.

« C’est un projet essentiel qu’il faut absolument réaliser ! » - Normand Pelletier

De son côté, le député de Rimouski Harold LeBel espère que le projet pourra prendre forme rapidement afin de combler le besoin de plus de 200 personnes qui ont signifié leur intérêt pour une initiative de ce genre.

« J’appuie le projet d’ébénisterie communautaire de Rimouski puisque ce concept du “Mens ‘shed” a déjà démontré son efficacité en permettant à des personnes de 50 ans et plus (hommes ou femmes) de sortir de l’isolement grâce à une activité nouvelle. J’ai parlé au maire tantôt, je vais m’assurer qu’on peut s’asseoir tout le monde autour d’une table. L’idée ce n’est pas de mettre de la pression juste sur la Ville, c’est plutôt de voir que c’est un beau projet que tout le monde appuie. Est-ce qu’on est capable de se partager la responsabilité et voir qui peut s’impliquer ? Ce genre d’endroit est déjà implanté dans des villes et municipalités au Québec et ailleurs dans le monde, je crois aussi qu’il s’agit d’une bonne manière de créer des transferts intergénérationnels par le partage des connaissances des plus vieux en menuiserie vers les plus jeunes ou vise et versa! », de commenter Harold LeBel.

Rappelons que chaque utilisateur de cet atelier fabriquera un produit pour son utilisation personnelle, il achète son bois et le matériel nécessaire. La fabrication pour la vente est interdite. Cependant, un organisme communautaire pourrait profiter du bénévolat des utilisateurs pour un besoin particulier. 

Le député de Rimouski-Neigette Harold LeBel.

©Photo : Charles Lepage - Le Laurentien

Le député de Rimouski-Neigette Harold LeBel.

Le président du projet Ébénisterie communautaire, Normand Pelletier, des représentants des organismes qui appuient ce projet et le député Harold LeBel.

©Photo : Charles Lepage - Le Laurentien

Les promoteurs du projet, les représentants des organismes qui appuient ce projet et le député Harold LeBel.

Commentaires

16 novembre 2019

Luc Sirois

J’appui 100% Geste concret de prévention de l’isolement, de la déprime de la maladie , voire du suicide. Crée des solidarités dont nous sommes si carencés par les temps qui courent. Ce n’est pas une folle dépense mais plutôt un investissement social très très justifié.

18 novembre 2019

Michel Lajoie

J'appuie ce geste car je pourrais utiliser ce local pour mes projets lorsque je quitterai ma maison pour aller en appartement l'an prochain à Rimouski....

19 novembre 2019

Sylvie Boucher

Le local de l’ancien garage pavillon GD a Sacré Cœur est à louer...

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