15 novembre 2019

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©Archives - Le Laurentien

Le CISSS du Bas-Saint-Laurent s’était en effet montré intéressé à acquérir le terrain où se trouve le bâtiment des Ateliers Saint-Louis, laissés à l’abandon depuis plusieurs années. Cependant, le maire indique que la proposition de céder les Ateliers à toute personne désireuse de les acquérir demeure : « Nous n’avons jamais dit que l’offre à 1 $ avait une date de péremption. S’il y a une proposition d’un autre partenaire, on va toujours être prêt à l’étudier. » 

Cette proposition datait de 2016, sous l’administration du précédent maire, Éric Forest. La Ville avait alors lancé un appel à tous, acceptant de céder le bâtiment pour 1 $ à quiconque désirait les acquérir pour un projet de réhabilitation et d'utilisation du bâtiment. Un projet avait bien été mis sur la table, celui de la Logeri, convertir le bâtiment en logements. Le projet, jugé trop coûteux, était tombé à l’eau. « Il s’agissait de près de 350 000 $ la porte (NDLR : pour 19 logements prévus), et les institutions bancaires n’étaient pas disposées à leur prêter ces sommes trop élevées. »

Bientôt des propositions

Le maire ajoute qu’il s’attend à ce que les propositions du CISSS soient bientôt acheminées au Conseil municipal. « Ils nous ont toujours reconfirmé leur intérêt. Et notre engagement a été de ne rien faire tant qu’on n’a pas reçu leurs propositions. Ce qui est intéressant, c’est qu’ils se sont engagés formellement à tenir un concours d’architecture pour le bâtiment de remplacement, qui prendrait en considération la réalité du bâtiment patrimonial. »

Le maire répète toutefois que l’édifice est bel et bien condamné. « Il n’y a tellement rien à faire avec cet édifice-là, mis à part les pierres qui sont au pourtour. Si on avait la volonté de conserver les Ateliers Saint-Louis, il faudrait construire un édifice neuf avec des matériaux de 2020 et qui en serait seulement une réplique. Et ce n’est pas l’orientation du Conseil municipal. »