Opinion
Retour22 novembre 2019
Le Français
LETTRE OUVERTE
©Pixabay
Par Jacqueline Thériault.
« Le lancement, cette semaine, de la campagne de financement de la Fondation pour la langue française présidée par Pauline Marois (ex-première ministre du Québec) nous rappelle l’importance de protéger cette langue et d’en faire la promotion.
Madame Marois a bien raison et nos actions ne doivent pas se confiner à Montréal car, de façon insidieuse, on en voit des relents à Rimouski, même dans l’espace culturel. Je fréquente assidument la salle Desjardins-Telus et le théâtre du Bic depuis leur ouverture et suis fière de contribuer par ma présence à la diffusion de la culture de chez-nous chez-nous. Cette année . . ., grand malaise !
Je regarde mes billets et remarque une présence de la langue anglaise sur ces petits cartons. Mots anglais sur les billets du spectacle de Nagano (Telus-O.S.E.) et confirmation internet en anglais concernant un achat au théâtre du Bic. De plus, les caractères d’écriture utilisés ont peu de contraste et rendent la lecture difficile. On a oublié de se rendre compte de la nature de la clientèle qui fréquente nos salles de spectacles où les têtes blanches constituent un pourcentage assez élevé qui, dès lors méritent une meilleure considération.
Une petite enquête me révèle qu’il y a effectivement eu des changements cet automne. On fait des achats en groupe (très bonne idée !). On fait faire les impressions ailleurs alors que ce sont les Rimouskois et d’autres régionaux qui assurent la viabilité de nos salles de spectacles.
Je demande donc aux responsables de ces lieux de culture de nous présenter des billets où l’information en français est lisible à toute la clientèle et de chercher à favoriser des entrepreneurs de chez-nous. »
Jacqueline Thériault, citoyenne indignée
Rimouski
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